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Marchand veut accélérer le déploiement d’àVélo

Photo: iStock/no_limit_pictures

Devant le succès monstre que connaît le service àVélo, le maire de Québec, Bruno Marchand, souhaite accélérer son déploiement dans tous les quartiers de la capitale. Il désire aussi électrifier davantage de stations afin qu’elles puissent recharger elles-mêmes les batteries des vélos à assistance électrique.

Depuis le début de la saison 2023, les 780 vélos électriques disponibles à l’une ou l’autre des 74 stations en service cette année ont en effet permis aux citoyens de Québec de réaliser plus de 70 000 déplacements. «Ce service est une révolution en matière de transport. Si on suit la tendance, l’an dernier, nous avions 185 000 trajets sur six mois [NDLR: avec 380 vélos de moins], là, c’est 70 000 sur un peu plus de trois semaines. L’offre ne correspond pas à la demande», constate le maire.

Devant ces chiffres, le premier magistrat de Québec désire que le Réseau de transports de la Capitale (RTC) lui propose «un plan de déploiement hyper ambitieux» qui ne concernera pas seulement le centre-ville. «L’an prochain, il ne faut pas 300 vélos de plus. Il en faut 1000 de plus. Il ne faut pas être seulement au centre-ville, il faut être dans des quartiers comme Loretteville, Charlesbourg ou Lac-Saint-Charles. Il faut avoir des secteurs où on établit des lieux où les gens pourront y avoir accès. Ils ne viendront peut-être pas au centre-ville, mais ils pourront se déplacer dans leur quartier», aspire M. Marchand, en ajoutant qu’il «veut» des àVélo «partout» sur le territoire. Amorcé en 2021, le plan de déploiement du service prévoit que 1000 vélos et 100 stations soient disponibles en 2024.

Électrification des stations

Par ailleurs, le maire a aussi indiqué qu’il vise à ce que les stations accueillant les vélos non utilisés soient électrifiées afin qu’elles puissent recharger de manière autonome les piles des vélos. C’est qu’actuellement, seulement trois des 74 stations ont cette capacité. Des employés doivent circuler entre les autres stations afin de remplacer manuellement les batteries dont la charge est sous les 20%. Cela veut donc dire que des vélos dont la charge n’est plus suffisante pour assurer le service peuvent demeurer ancrés dans une station, et ce même si des utilisateurs souhaiteraient s’en servir.

M. Marchand a concédé lundi que cette façon de faire n’était pas optimale. «Le plan, c’est de les électrifier, mais ce n’est pas si simple que ça. On s’en va vers l’électrification des bases pour diminuer le besoin en ressources humaines pour changer les batteries et diminuer l’ensemble de l’entretien nécessaire, notamment en ce qui concerne la recharge», a-t-il mentionné.

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