Insistant auprès des journalistes afin que ceux-ci lui parlent de déneigement, le conseiller indépendant et membre associé du comité exécutif, Jean-François Gosselin a vigoureusement défendu le travail du responsable du déneigement au comité exécutif, Pierre-Luc Lachance. Ce dernier a récemment été pointé du doigt par les deux groupes d’opposition.
Cette semaine, le chef de l’opposition officielle, Claude Villeneuve, était même allé jusqu’à demander que le dossier du déneigement soit retiré des mains de M. Lachance. Selon lui, le conseiller de Saint-Roch–Saint-Sauveur s’était «discrédité» en rapportant de «fausses informations» plus tôt cet hiver ainsi qu’en «ayant une façon arrogante de répondre aux questions». Jeudi, le chef d’Équipe priorité Québec, Patrick Paquet, et le conseiller Stevens Mélançon avaient aussi attaqué Pierre-Luc Lachance en évoquant les mêmes raisons.
Pour Jean-François Gosselin, les attaques de l’opposition sont «faciles». «On a un vice-président du comité exécutif qui est extrêmement rigoureux et qui a les deux mains dedans tout le temps. Le poste de responsable du déneigement à Québec, et partout au Québec, c’est le pire poste après le ministre de la Santé. C’est un poste ingrat, ce n’est pas évident de gérer la neige, le verglas et les rues glissantes. Je trouve ça épouvantable la façon dont il se fait attaquer par les deux oppositions!», a-t-il martelé en marge d’une conférence de presse portant sur le plein air urbain. Quelques instants plus tôt, lorsque M. Gosselin a demandé aux journalistes de le questionner sur ce thème, sa collègue à l’exécutif, Marie-Pierre Boucher, a préféré quitter sa place à la table où les deux élus étaient installés. Le conseiller de Sainte-Thérèse-de-Lisieux s’est donc retrouvé seul devant les caméras pour défendre son confrère de Québec Forte et Fière.