Déneigement pendant le Carnaval: Marchand promet «des correctifs»
Le maire Bruno Marchand a dû défendre le travail des équipes de déneigement de la Ville dimanche au lendemain d’une journée complexe dans les rues près des sites du Carnaval. Plaidant «des affluences imprévisibles», il a promis qu’un post-mortem serait fait lundi afin «de voir ce qui peut être amélioré».
Samedi, piétons et automobilistes se dirigeant au Carnaval ont été confrontés à des trottoirs et des rues enneigés suite aux précipitations de jeudi et vendredi. Des espaces de stationnement sur rue qui auraient normalement trouvé preneur n’étaient pas non plus disponibles en raison des bancs de neige qu’il s’y trouvaient. Plusieurs citoyens se sont questionnés afin de savoir pourquoi une opération déneigement n’avait pas été déclenchée alors que le parcours emprunté par le deuxième défilé du Carnaval avait, lui, été déneigé.
«C’est sûr que la tempête qui est arrivée jeudi et qui s’est poursuivi vendredi, dans un contexte de suraffluence, ça a créé des enjeux. On va faire un post-mortem demain pour voir ce qu’on peut améliorer. On est une Ville qui apprend vite, on va apporter les correctifs qu’il faut. On est d’accord qu’il faut être meilleurs que ça. Il y a des choses qui étaient difficilement envisageables en raison des affluences imprévisibles au Carnaval. C’est une bonne nouvelle! Ça montre que les gens du Carnaval travaillent bien!», a mentionné le maire lors d’une mêlée de presse dimanche.
Affirmant que Québec est «parmi les meilleures villes au monde» en matière de déneigement, M. Marchand a soutenu que les décisions en cette matière étaient actuellement prises en fonction «d’une politique qui vient de l’ancienne administration». «On est en train d’amender [cette] politique notamment pour la piétonnisation et la question des vélos. La politique, on va l’améliorer, on va l’amender. On n’a pas peur de ça», a-t-il promis en soulignant que la Ville évitait de tenir des opérations de déneigement le vendredi et samedi soir afin de ne pas «nuire à des commerces et à des citoyens qui accueillent des gens».