Nouvelle mission européenne pour le maire Marchand
Quatre mois après avoir visité Paris, Le Havre et Tunis, le maire Bruno Marchand se rendra à nouveau en Europe à la fin du mois de mars. Cette fois, il visitera les villes de Copenhague au Danemark, Malmö en Suède et Helsinki en Finlande.
Cette seconde mission outre-mer pour le premier magistrat de la ville aura lieu du 22 au 31 mars 2023. Elle aura pour but «d’apprendre et de s’inspirer de villes considérées comme de véritables précurseurs à l’échelle de la planète en matière de mobilité (active et intégrée) et transports structurants ; stratégies et actions visant à contrer les changements climatiques ; aménagement, design urbain et habitations durables ainsi que d’entrepreneuriat et économie circulaire», souligne un sommaire décisionnel du comité exécutif du 11 janvier autorisant plusieurs accompagnateurs à voyager avec M. Marchand.
Ces accompagnateurs seront le vice-président du comité exécutif responsable de la mobilité active et des transports, Pierre-Luc Lachance, la directrice générale adjointe de la Ville responsable de l’aménagement, mobilité et sécurité urbaine, Isabelle Dubois, la directrice adjointe du cabinet du maire, Karine Breton, le directeur du Bureau des relations internationales, Sébastien Goupil, et la conseillère en relations internationales, Catherine Labonté. Un montant de 36 000 $ a été réservé afin de payer les frais de déplacement et dépenses de repas et d’hébergement de ces cinq personnes. Les sommes prévues pour le maire n’ont pas été dévoilées.
Mercredi, lorsque les premières informations relativement à ce voyage ont été dévoilées par certains médias, la cheffe de Transition Québec et conseillère municipale de Limoilou, Jackie Smith, avait vivement critiqué la mission. «Il n’est pas nécessaire d’aller s’asseoir dans un Tramway à Helsinki pour comprendre ce qui fonctionne et ne fonctionne pas. Ce n’est pas essentiel non plus de se faire photographier avec des cyclistes heureux à Copenhague pour savoir comment mettre en place un réseau de pistes cyclables. Nous n’avons pas besoin de prendre l’avion de nos jours pour monter de bons dossiers de recherche pointus et étoffés. Le maire pourrait gérer son temps plus efficacement et de toute façon, ce n’est pas lui qui sera sur la planche à dessin», avait-elle pesté par voie de communiqué.