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Votre plaque d’immatriculation nécessaire d’ici l’automne 2023 pour payer votre parcomètre

Photo: Gracieuseté/Ville de Québec

Connaissez-vous la séquence de lettres et de chiffres qui composent votre plaque d’immatriculation par cœur? Si vous utilisez fréquemment des parcomètres sur le territoire de la Ville de Québec, ce sera bientôt un atout. La Ville de Québec et l’Université Laval ont récemment signé une entente afin d’unir leurs forces pour acquérir une nouvelle solution de gestion de stationnement payant qui devra fonctionner selon un mode de paiement par plaque. Son implantation est prévue pour octobre 2023.

Jusqu’à présent, les systèmes utilisés par la Ville et par l’Université Laval fonctionnaient selon un mode de paiement par espace. Toutefois, la Ville doit remplacer ses bornes de stationnement sur rue afin de se conformer à une évolution technologique des intermédiaires internationaux gérant les cartes de crédit. En décembre 2021, il avait d’ailleurs été annoncé que les bornes actuelles sur les rues de la Ville, acquises en 2012, devaient être remplacées d’ici l’automne 2022. Or, VISA a reporté d’un an cet échéancier, permettant ainsi à la Ville de «bonifier» son projet de remplacement, a expliqué la porte-parole de l’administration, Wendy Whittom. Cette bonification a récemment fait passer de 2 M$ à 3 M$ le montant prévu au règlement d’emprunt de l’agglomération pour ce projet, une augmentation attribuée «à un changement dans la technologie recherchée pour optimiser l’expérience client», peut-on lire dans un document administratif.

L’entente signée entre la Ville et l’Université Laval dévoile que ce changement comprendra une modification du mode de paiement. «Les biens et services à acquérir visent à remplacer les bornes de paiement actuelles du stationnement fonctionnant selon le mode de paiement par espace par de nouvelles bornes de paiement fonctionnant selon le mode de paiement par plaque», peut-on lire dans l’entente. En plus du remplacement des bornes, l’appel d’offres qui devrait être publié dans le système électronique des appels d’offres (SEAO) avant la fin de 2022 inclura également le développement d’une application mobile de paiement du stationnement qui viendra remplacer Copilote.

On est inquiet du changement de Copilote, c’est une application que les gens connaissaient et qui a gagné plusieurs prix […]. Le changement peut amener de la confusion et des craintes, notamment au sujet de la protection des informations personnelles. On souhaite bon succès au Service des communications parce que ça va être très important de bien informer les citoyens dans cette gestion du changement afin de passer à la nouvelle technologie.

Alicia Despins, conseillère municipale du district de Vanier-Duberger et membre de l’opposition officielle, lors de la séance du Conseil municipal du 21 novembre 2022

Plus de possibilités

Interpellée par Métro afin de justifier le choix de la méthode de paiement par plaque, Mme Whittom a expliqué que celle-ci offrirait davantage de possibilités autant à la Ville qu’aux clients. «Un client identifié par la plaque de son véhicule stationné pourrait signaler, par l’application mobile ou la borne de paiement, qu’il quitte le stationnement avant le temps qu’il a déjà payé. Ainsi, le solde est en mémoire et il peut lui être crédité pour payer une période de stationnement ultérieure», mentionne notamment la porte-parole.

Des promotions pourraient également avoir lieu afin de promouvoir le transport en commun. «La solution de paiement par plaque permet d’intégrer le paiement du stationnement à une offre de mobilité servicielle (Mobility as a service). Par exemple, un client identifié par la plaque de son véhicule pourrait se voir offrir du stationnement combiné à un billet d’autobus», décrit-elle.

Un gain d’espace?

La Ville soutient aussi que cette méthode de paiement pourrait permettre à davantage de voitures de se stationner en bord de rue. On explique qu’avec un mode de paiement par espace, les emplacements de stationnement sont délimités et occupent six mètres, peu importe la taille des véhicules stationnés. Or, ce ne sera plus le cas une fois le nouveau système implanté. «Quand il n’y a plus d’espaces numérotés et délimités par espace, les Villes constatent que le nombre de véhicules stationnés dans la rue peut augmenter de 10 % à 15 %, car les automobilistes optimisent naturellement les espaces disponibles», écrit Mme Whittom.

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