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La dégradation de la rue du Campanile à nouveau déplorée

Des résidents de la rue du Campanile sont venus en nombre devant le conseil d’arrondissement réclamer à nouveau une solution pour restaurer leur artère privée. Photo: Métro Média - François Cattapan

MUNICIPAL. Les résidents de la rue du Campanile sont revenus en nombre dénoncer l’état de dégradation devant le conseil d’arrondissement de Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge. Et la réponse de l’administration municipale demeure la même. La Ville de Québec ne peut intervenir sur cette artère privée intégrée au projet résidentiel.

Déplorant l’état de décrépitude de cette artère commerciale depuis plusieurs années, les citoyens s’impatientent devant l’inaction dans ce dossier. Après de nombreuses rencontres infructueuses, ils demandent la formation d’un comité ayant un réel mandat de trouver une solution. À leur avis, la rue a beau leur appartenir en copropriété, c’est l’image de la Ville qui se trouve entachée.

En réponse aux doléances bien connues, la directrice de l’arrondissement souligne que le territoire municipal compte pas moins de 480 rues privées. «Celles-ci présentent toutes des particularités régies par une législation spécifique à respecter, précise Marie-Pierre Raymond. Comme pour un stationnement de centre commercial, la Ville n’a ni pouvoir ni responsabilité en cas de dégradation posant des risques pour la sécurité.»

Elle rappelle que les occupants de la rue du Campanile, commerçants comme résidents, sont tous copropriétaires de l’artère. Celle-ci a bénéficié, à l’époque de la création du complexe d’habitation, d’une dérogation permettant de créer une rue qui déroge aux spécifications municipales (largeur, mobiliers urbains, trottoirs, etc.). «Pour procéder à sa municipalisation, il faut d’abord assumer sa remise à niveau dans le respect des normes en vigueur, avant sa cession à la Ville», poursuit Mme Raymond.

Porte toujours ouverte

Pour sa part, la présidente de l’arrondissement et conseillère municipale locale, Anne Corriveau, réitère son intention de collaborer. «Des discussions ont déjà été entreprises avec les représentants des syndicats de copropriétés des immeubles concernés. Ils savent ce qu’il faut pour remettre la rue aux normes et nous avons offert l’aide des experts de la Ville pour les encadrer. La balle est dans leur camp, mais pour l’instant, ils ne nous sont pas encore revenus. La porte demeure ouverte», rassure Mme Corriveau.

Lire notre précédent texte sur le sujet: https://metroquebec.com/actualites/305851/campanile-les-defis-dune-rue-privee/.

Métro Média

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