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Déficience intellectuelle: Bâtir ensemble une société plus inclusive

Frédéric Lauzier, en couple avec Katerina Landry. Photo: Gracieuseté

COMMUNAUTÉ. La Semaine québécoise de la déficience intellectuelle aura lieu du 20 au 26 mars prochain. Chaque année, l’objectif est ambitieux: diminuer les préjugés de la population envers les gens vivant avec une déficience intellectuelle dans l’espoir de bâtir une société plus ouverte et plus inclusive.

L’objectif est de rapprocher la population avec ces personnes, puisqu’elles vivent parfois des préjugés lorsque vient le temps de trouver un logement ou un emploi. Elles sont souvent rejetées par manque de connaissances et de sensibilisation à leur égard. «Ces personnes ont un rôle à jouer dans notre société. On a beaucoup à apprendre d’eux, ne serait-ce par leur résilience, souligne Julie Bergeron, conseillère en communication et développement à l’Association pour l’intégration sociale de la région de Québec.

Une panoplie d’activités

C’est d’ailleurs cet organisme qui coordonne les activités durant la Semaine. Cette année, pas moins d’une trentaine de partenaires rempliront la grille horaire avec une vingtaine d’activités destinées aux familles, au grand public et aux personnes vivant avec une déficience intellectuelle. On note entre autres des activités en nature, une journée cinéma, une activité de danse disco et un défi sportif prévu dans le cadre du Pentathlon des neiges. L’exposition gratuite Hymne à la joie aura lieu du 20 au 26 mars à l’agora de l’Assemblée nationale.

Un grand nombre de conférences sont présentées, comme celle de l’artiste Jasmin Roy, intitulée L’éloge de la bienveillance. Deux guides à l’intention des professionnels de la santé seront aussi lancés le 24 mars durant une conférence portant sur l’annonce d’un diagnostic et le retard global de développement.

 

«Plus on en parle, plus on constate qu’on se ressemble pas mal plus qu’on pense!»

– Julie Bergeron, conseillère en communication à l’Association

L’inclusion progresse

Julie Bergeron note une grande amélioration quant à l’inclusion des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. «Ces gens peuvent travailler, être en couple et avoir un logement. Plus on en parle, plus on constate qu’on se ressemble pas mal plus qu’on pense! En démystifiant ce qu’est la déficience, on vient vaincre des préjugés. Il est bon de se rappeler que la déficience, c’est un état, et non une maladie.»

La programmation complète est disponible sur le site https://aisq.org/sqdi/

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