Le maire Marchand défend ses consultations sur le tramway
TRANSPORT. Au terme d’une première série de consultations sur le projet de tramway, le maire de Québec a dû défendre la validité de l’exercice. Satisfait de la participation du public lors des rencontres sur les impacts dans Montcalm et Saint-Jean-Baptiste, Bruno Marchand assure que le processus est apprécié pour son ouverture et sa transparence.
Il réfute le constat de la première opposition à l’hôtel de ville, Québec D’abord, à l’effet que la démarche ne fait que poursuivre le travail de l’administration Labeaume. Pour lui, les paradigmes sont complètement différents. Cela permet d’avancer et de faire progresser le projet.
«On constate que les gens veulent en entendre parler et en discuter. On ajoute plusieurs occasions d’échanger. Néanmoins, il n’y aura pas un référendum à 50 plus un sur chaque aspect. Nous sommes les gens imputables. On écoute et on bonifie pour aboutir à la plus grande acceptabilité sociale sur le tramway», allègue M. Marchand.
Pour rejoindre le plus large auditoire, la Ville entend proposer des formules hybrides de rencontres. L’idée consiste à satisfaire autant ceux qui apprécient de pouvoir s’exprimer à distance en virtuel que les autres qui préfèrent être présents. Les assouplissements aux mesures sanitaires vont bientôt permettre de diversifier les façons de faire.
Mercier toujours contre
De son côté, le chef de la deuxième opposition, Québec 21, réitère ne pas avoir changer d’idée au sujet du tramway. «Nous sommes contre les fils dans les airs, la coupe des arbres, les intersections bloquées, la plateforme surélevée et la guerre à l’automobile. Notre opinion n’a pas changé et ne peut pas être plus claire», réaffirme sans détour Éric R. Mercier.