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Commémoration de l’attentat à la mosquée: pour une société plus solidaire

Photo: Métro Média Archives

Cette cérémonie, organisée par le Comité citoyen de la commémoration du 29 janvier, visait à honorer la mémoire des victimes de l’attentat du 29 janvier 2017 sous le signe de l’inclusion. Un message de condamnation de la violence et de la haine de la différence sous toutes ses formes a été véhiculé autant par les membres de la communauté musulmane, les victimes survivantes de l’attentat que les politiciens présents. 

Capture d’écran – cérémonie virtuelle
Capture d’écran – cérémonie virtuelle

Après une introduction de la cérémonie par Édith Picard, aînée des Premières Nation, le cofondateur du Centre culturel islamique de Québec, Boufeldjah Benabdallah, a pris la parole pour rappeler qu’il faut se retrousser les manches et construire une société où il fait bon vivre et harmonieuse, malgré le traumatisme.

Un imam a par la suite déclamé des versets du Coran avant de laisser la parole à trois survivants de l’attentat.

«Comment faire pour combattre l’islamophobie et toutes les formes de racisme, pour que ce genre de drame ne se répète jamais chez nous?», a questionné Mohamed Hafid.

Capture d’écran – cérémonie virtuelle

Après les témoignages émouvants et remplis d’espoir des deux autres rescapés Aymen Derbali et Hakim Chambaz, une représentante de la famille musulmane décimé à London en Ontario il y a sept mois a livré un discours incitant à des actions plus concrètes et solidaires dans la société, notamment de la part de la classe politique. «Il ne suffit plus de se souvenir, il faut agir tout de suite», a exprimé Nusaiba
Al-Azem.

Bruno Marchand, maire de Québec, Jean-Yves Duclos, ministre fédéral de la Santé, François Legault, premier ministre du Québec et Ghislain Picard, chef de l’assemblée des Premières Nations ont ensuite pris la parole pour dénoncer le racisme et souhaiter une société plus juste et égalitaire.

Capture d’écran – cérémonie virtuelle

 

Parallèle avec les défis des Premières Nations

Capture d’écran – cérémonie virtuelle

À plusieurs moments dans la soirée, les intervenants ont fait le parallèle entre les défis vécus par la communauté musulmane au pays et ceux des Premières Nations. Ainsi, la mort tragique de Joyce Echaquan a été évoquée également comme signe d’oppression d’une minorité.

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