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Les matières recyclables entreposées au début de la pandémie toujours en attente de traitement

Photo: (Photo Métro Média - Archives)

BAC BLEU. Réduction de personnel, adaptation de la chaîne de tri en fonction de la distanciation sociale, entreposage des matières recyclables de la part de la Ville de Québec en attendant d’avoir la capacité de les traiter, l’industrie du recyclage a dû s’adapter, non sans difficultés, à la crise du coronavirus.

À l’arrivée de la pandémie dans la province, le centre de tri de Québec, géré par l’organisme sans but lucratif Via, a voulu fermer ses portes. Grâce à une entente avec l’administration municipale, il a pu fonctionner à effectifs réduits et toute la matière recyclable qui ne pouvait pas être alors traitée a été entreposée comme l’avait annoncé le maire Régis Labeaume en mars.

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Depuis, la Ville a fait savoir que les activités ont repris presque normalement, bien que le nombre de trieurs ait été réduit sur la chaîne pour respecter les normes sanitaires recommandées par la Santé publique. «L’entreposage qu’il a fallu faire au début de la pandémie représente environ l’équivalent de trois jours de production», fait savoir Stéphanie Gaudreau, conseillère en communications pour la Ville de Québec. Les prévisions en début de crise laissaient croire à l’administration municipale qu’il serait possible de traiter seulement 20 % des matières reçues. «Progressivement, les façons de faire se sont améliorées pour augmenter la productivité, ce qui fait que nous traitons maintenant l’ensemble de la matière reçue. La Ville évalue la situation chaque semaine et élabore des scénarios pour traiter les matières entreposées le plus rapidement possible», avance-t-elle.

Le coût des matières se maintient

Selon la Ville, le prix de vente moyen des matières se maintient. «Le prix du carton s’est même amélioré, car la matière est plus rare actuellement, conséquence de la pandémie. Cela compense pour la réduction de prix d’autres matières. Une augmentation raisonnable des coûts due à la mise en place de mesures additionnelles pour respecter les normes sanitaires est observée», fait valoir Mme Gaudreau.

À l’automne 2019, la Ville a installé de nouvelles trieuses optiques automatisées sur la ligne du papier journal ce qui, d’après elle, améliore de façon importante la qualité du produit. «Cela a permis de reprendre les ventes du papier en Asie et d’obtenir un bon prix». Seul le papier journal est vendu à l’international, le reste des matières du centre de tri de Québec est vendu surtout au Québec et un peu en Ontario.

Le centre de tri de la Ville de Québec se vante d’ailleurs d’être l’un des seuls capables de respecter les normes de qualité exigées par le marché asiatique.

 

 

 

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