Les filles à l’assaut de la programmation informatique
TECHNOLOGIE. L’organisme, Le Code des filles (LCDF), qui fait découvrir aux filles les nouveaux métiers technologiques de demain, a fait un bond de géant pour sa deuxième édition.
«L’an dernier, c’était seulement à notre école (collège François de Laval) et plusieurs écoles se sont greffées au mouvement cette année et c’est pour cela que nous sommes à Place Laurier», mentionne l’élève de secondaire trois de l’institution de Québec, Raphaëlle Mallet.
Une dizaine d’écoles ont participé au projet en fournissant des ambassadrices alors que des centaines de jeunes filles ont visité les quatre zones différentes avec sept ateliers au menu pour sensibiliser les filles de tous âges aux différentes possibilités que peut offrir le codage.
«Les gars peuvent aussi participer, mais le but premier de l’activité est de faire découvrir la programmation aux filles et de briser le tabou que seulement les gars peuvent en faire. Il y a une grande variété de métiers qu’il est possible de faire et le codage va prendre de plus en plus d’importance dans le futur», assure Maude Robitaille qui étudie en secondaire trois à l’École secondaire Les Sentiers à Charlesbourg.
Le LCDF avait aussi préparé un endroit où des conférences étaient données par un panel de femmes inspirantes dans l’industrie numérique.
«Comme c’est un milieu dominé par les hommes, c’est important pour nous de s’afficher comme modèles et de montrer que c’est possible de travailler dans ce milieu. Elles sont tellement plus allumées que moi au même âge, je trouve ça merveilleux que ce sont des filles de 14 ans qui ont mis ça en place», mentionne la cofondatrice de Curiozidée, Aurélie Levy.
Sa collègue Valérie Marier, vice-présidente chez Effenti, préfère parler de l’importance de briser les stéréotypes. «Ce n’est pas vrai que ceux qui font du codage travaillent dans le sous-sol de leurs parents. C’est important pour moi d’être ici aujourd’hui pour essayer d’amener plus de filles dans cet univers et aussi afin de montrer le nombre infini de possibilités que peut offrir le codage. Je crois aussi qu’une fille a des forces différentes d’un homme. J’ai vécu une situation dans mon entreprise cette année alors qu’une fille a rejoint une équipe de travail composé d’hommes, cela a été bénéfique pour tout le monde.»