La carpe asiatique s’invite dans la campagne électorale
MUNICIPAL. La question de la prolifération de la carpe asiatique, une espèce de poisson envahissante dans le fleuve Saint-Laurent, préoccupe au plus haut point Régis Labeaume, qui entend en débattre.
(Photo TC Media – Archives)
« Je pense qu’on va parler de la carpe asiatique dans la prochaine campagne », a déclaré le maire de Québec aux partenaires de la Table de concertation régionale de la zone de Québec (TCRQ), réunis pour une annonce au Port de Québec.
Régis Labeaume a profité de sa tribune comme président de la Table de concertation pour signaler son intention d’aller « chercher un mandat auprès des gens de Québec » sur la thématique de la protection des sources d’eau de la région et du fleuve Saint-Laurent. « C’est le temps d’en faire un débat public, je pense qu’on prend le fleuve pour acquis », a-t-il résumé aux médias, dans une courte mêlée de presse.
Les carpes asiatiques sont de gros poissons à croissance très rapide qui s’emparent de la biomasse des endroits qu’ils colonisent, décrit le ministère de la Forêt, de la Faune et des parcs sur son site Internet.
« Tout le monde dort » sur la problématique, selon Régis Labeaume, qui dit s’inquiéter vivement de sa présence rapportée dans certains secteurs du fleuve.
Accès au fleuve
Le ministre délégué aux Affaires maritimes a dit partager la préoccupation du maire, soulignant les démarches de son gouvernement sur la détection de la carpe asiatique. Jean d’Amour était présent pour le dévoilement d’une nouvelle image de marque et un nouveau site Internet pour cartographier les accès publics au fleuve Saint-Laurent.
(Image – Capture d’écran)
Le site monsaint-laurent.com cartographie 79 accès en bordure du fleuve accessibles au public dans la région. Les promenades en rive, les parcs nautiques, les quais et les rampes de mises à l’eau y sont notamment identifiés. Une barre de recherche permet de repérer quelle attraction se situe à proximité d’un lieu donné. La carte est aussi disponible en format mobile.
La Table de concertation régionale de la zone de Québec (TCRQ) est derrière l’initiative.
TC Media