Unis par la famille et le hockey
C’est en regardant son cousin Guillaume Asselin jouer au hockey qu’Élizabeth Giguère a choisi de l’imiter. Sans le savoir, Asselin a aidé à la naissance d’une «machine».
Photo Métro Média – Charles Lalande
«Je l’ai tout le temps suivi avec intérêt, se rappelle Élizabeth, 21 ans, étudiante-athlète à l’Université Clarkson. On jouait dans la rue ou sur la patinoire construite par mon père et c’était particulièrement intense. Il ne me laissait aucune chance (rires).»
Après quatre saisons avec les Patriotes de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), Guillaume, 25 ans, vient de conclure sa première saison complète chez les professionnels en Slovaquie. Du Vieux Continent, il a suivi les prouesses de sa cousine.
«Je la félicite souvent après ses bons matchs. Quand elle joue moins bien, je ne lui dis pas, blague-t-il. Sérieusement, Éli, c’est une machine, beaucoup plus que moi!»
Décrivant leur famille comme étant «très proche», les deux sportifs de Vanier montrent leur complicité quand l’auteur de ces lignes demande à l’un de décrire l’autre, et vice-versa.
«Guillaume, c’est un petit fendant, mais un petit fendant qui travaille fort, répond Élizabeth en riant. L’été dernier, il m’a vraiment impressionnée en s’entraînant comme un pro en plus de travailler.»
«Fendant? Je dirais plus que je suis confiant, précise le cousin. Éli est tellement humble malgré ses succès, c’est incroyable. Elle s’est fait demander d’envoyer son casque au Temple de la renommée du hockey à Toronto. Pour elle, ce n’était qu’une autre journée au bureau.»
Photo tirée du site web de l’Université Clarkson
L’étonnante recrue
La dernière saison de hockey s’est avérée assez fructueuse pour la famille Giguère-Asselin qui a eu la chance de célébrer deux championnats en peu de temps.
L’ancienne vedette des Titans de Limoilou n’a pas raté sa rentrée à l’Université Clarkson. Ses 71 points en 41 matchs lui ont permis de se classer comme étant la quatrième meilleure pointeuse du pays, aidant son équipe à remporter le championnat national. Cerise sur le sundae: c’est elle-même qui a joué les héros en marquant le filet victorieux en prolongation.
«Ce but, c’est une chose, mais je retiens tout le travail fait avec mes coéquipières avant celui-ci», rétorque-t-elle avec l’humilité dont son cousin faisait allusion plus tôt.
Elle gardera de bons souvenirs de cette année victorieuse et des célébrations qui ont suivi. «C’était le gros party sur le campus. On a même eu droit à une parade!»
Autre championnat
Après un troisième séjour de courte durée dans la ECHL, le troisième calibre de jeu professionnel en Amérique du Nord, Guillaume Asselin a choisi de partir pour la Slovaquie, avec le HC Banska Bystrica.
«Je me demandais si les Slovaques s’intéressaient au hockey, mais j’ai vite compris que oui! Les partisans chantent et dansent tout le match. C’est bruyant. Ce sont des passionnés.»
Ses 47 points en 52 joutes ont contribué au championnat des séries éliminatoires. Un autre de plus pour sa collection, lui qui en avait remporté un dans le Midget AAA et deux à l’université.
Il retournera à Banska Bystrica pour une deuxième année. Son objectif personnel est de terminer dans le top 5 des meilleurs compteurs et de se dénicher un contrat dans une meilleure ligue européenne.
Photo tirée du site web du HC Banska Bystrica