Jean-Philippe Le Guellec à trois mois de sa retraite
Jean-Philippe Le Guellec fait partie des deux seuls Canadiens jusqu’ici pleinement qualifiés pour les Jeux olympiques à Sotchi en biathlon. Il a annoncé à la fin de l’été qu’après l’événement sportif, il prendra sa retraite de ce sport à 28 ans.
Le Bélarois s’apprête à vivre une étape importante de sa vie. «C’est une décision prise aussitôt après les Jeux de Vancouver», mentionne-t-il à L’Actuel. Marié depuis 2009 et sur le point de fonder une famille, Jean-Philippe Le Guellec se dit prêt à passer à d’autres choses.
En décembre 2012, le biathlonien de Val-Bélair a remporté l’épreuve de Coupe du monde en Suède. Un premier Canadien a réussi un gain comme celui-ci. Du même coup, il a fait parler de sa discipline. «J’ai mes objectifs personnels, ceux de monter sur le podium. Pour ce sport, on n’a pas la même visibilité que la Ligue nationale de hockey (LNH). La meilleure façon de promouvoir notre sport, c’est des performances», commente l’athlète.
Les retombées pour le Club Courcelette, dont fait partie M. Le Guellec, se font déjà sentir. L’entraîneur du Club, Guy La Branche, a constaté l’hiver passé un engouement notamment à la suite des résultats obtenus par le Bélarois.
Lors de l’entrevue téléphonique accordée à L’Actuel, le biathlonien se trouvait à Canmore en Alberta dans le cadre d’un camp d’entraînement de trois semaines. Contrairement à Claude Godbout, Audrey Vaillancourt et Marc-André Bédard, Jean-Philippe Le Guellec a choisi de demeurer à Québec en permanence plutôt que de s’installer dans l’Ouest avec l’équipe canadienne. «Au Canada, on est très fort sur la centralisation. Dans les pays européens, il n’y en a pas. Déraciner quelqu’un, c’est demander beaucoup. Un athlète heureux, c’est un athlète qui performe», conclut-il. Pour cette raison, il s’entraîne, hormis pendant les camps, à Valcartier.
Dans près de trois mois, l’action se transportera en Russie alors que l’athlète de la Haute-Saint-Charles tentera pour une dernière fois de grimper sur la plus haute marche du podium avant de se retirer pour une nouvelle vie.
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L’Actuel, membre du Groupe Québec Hebdo