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À 14 ans, Alexandre Goulet vibre pour le karting

Photo: Gracieuseté

Bien qu’il n’ait pas encore l’âge légal de conduire une voiture pour se rendre là où il le désire, le Beauportois de 14 ans, Alexandre Goulet a déjà parcouru plusieurs centaines de kilomètres derrière un volant. Passionné de karting, il participe cette année à sa deuxième saison complète de compétition chez les juniors sur le circuit de la Coupe de Montréal.

C’est à l’âge de 10 ans qu’Alexandre a découvert son amour pour le karting. En visite à Orford en Estrie avec un ami d’enfance, il est monté à bord d’un kart pour la première fois. «Dès que je suis embarqué dedans, j’ai ressenti de l’adrénaline. On s’est vraiment amusé et j’ai trippé! En rentrant à Québec, j’ai demandé à mon père d’en refaire en location. Plus j’en faisais, plus j’avais la piqûre», raconte-t-il.

Un an plus tard, il décide de faire ses premières courses en louant ses véhicules. «Il y avait deux amis qui se collaient toujours. C’était compliqué de les dépasser. C’était vraiment l’fun de les suivre. Ils m’ont aidé à apprendre comment rouler et j’ai beaucoup avancé en pratiquant avec eux», se souvient-il.

Puis, il fait le grand saut et décide avec ses parents de faire l’acquisition d’un kart de compétition. Les soirs, après l’école, il fait la route jusqu’à Château-Richer pour s’entraîner sur la piste de l’entreprise KCR Karting. À 12 ans et demi, il participe à sa première course de la Coupe de Montréal. Cette série regroupe «les meilleurs pilotes au Québec», précise son père François Goulet. «J’étais vraiment stressé. Ce sont de grosses courses», ajoute Alexandre.

L’an dernier, à sa première saison complète sur le circuit, il termine la saison au 10e rang du classement général de sa catégorie. Ne cessant de s’améliorer et étant maintenant entouré d’une équipe, il occupe aujourd’hui le 3e rang après quatre courses. Deux autres événements sont prévus d’ici la fin de la saison en octobre.

Une rencontre marquante

L’été dernier, Alexandre et sa famille ont fait la rencontre du président de l’équipe de course CEF Karting, Sébastien Choquette. Au lendemain d’une course en série CKAS à Trois-Rivières où le jeune pilote a terminé au premier rang, ce dernier a contacté la famille Goulet pour leur proposer de se joindre à son équipe. «C’est vraiment une belle famille. On a un mécano qui aide tout le monde dans l’équipe. Il y a beaucoup d’entraide», mentionne Alexandre en citant en exemple une fois où l’aide de l’équipe lui a permis de compléter un événement après avoir fait un accident en qualification.

Contrairement à d’autres équipes où chaque pilote a son propre mécanicien attitré, ce n’est pas le cas pour Alexandre qui doit partager le mécanicien de l’équipe avec les autres pilotes. Son père s’occupe donc des principales tâches d’entretien. «Il dit souvent qu’il n’est pas bon comme mécanicien, mais je trouve qu’il commence à être pas mal bon. Toute l’équipe se demande pourquoi il dit qu’il n’est pas bon parce qu’il sait comment ça marche un kart!», s’amuse-t-il.

Alexandre Goulet (au centre) en compagnie de Sébastien Choquette et Jessica Lalonde de CEF Karting. / Photo: Gracieuseté

Course aux États-Unis

Avec l’équipe CEF Karting, Alexandre a même eu la chance d’aller courir en Floride l’hiver dernier. En plus d’être à l’extérieur du pays, cette course fut aussi la première expérience du pilote au volant d’un kart à moteur deux temps, un véhicule plus rapide que ceux ayant un moteur quatre temps qu’il est habitué de conduire. «C’est un type de véhicule qui est plus réactif. La piste était une installation temporaire dans le stationnement du Tropicana Field, le stade des Rays de Tampa Bay, si tu faisais une seule petite erreur, tu te retrouvais dans les blocs de plastique. Il n’y avait pas d’espace pour passer!», décrit-il.

Bien qu’il ait terminé au 23e rang parmi 25 pilotes lors de cet événement, il retient une expérience positive de cette course regroupant des pilotes américains, canadiens, mexicains, argentins et brésiliens. «Si j’avais été cinq dixièmes de seconde plus rapide, je me serais retrouvé dans le milieu de peloton. J’étais heureux parce que j’étais quand même proche d’y être. Je n’étais jamais allé aux États-Unis avant. J’avais chaud et quand j’appelais mon père ici, il avait frette!», dit-il en souriant.

Comme Alexandre souhaite continuer à progresser dans son sport et que les saisons peuvent coûter plusieurs milliers de dollars, il est à la recherche de commanditaires. Il est possible de contacter sa famille par courriel au magprimetime@yahoo.ca ou encore par téléphone au 581-888-1022.

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