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Une année charnière pour Samuel Chénard

Le quart-arrière Samuel Chénard en sera à une quatrième saison avec le Rouge et Or. Le produit local entend consolider son poste de substitut pour piloter l’offensive lavalloise en 2019.

Chénard assure que la chimie entre les trois pivots est excellente. «On s’entend super bien. On travaille ensemble!»

Photo Métro Média – Charles Lalande

Le résident de Sainte-Foy savait dans quoi il s’embarquait à l’hiver 2014 quand il a signé sa lettre d’engagement avec le réputé programme de l’Université Laval.

À ce moment, une verte recrue nommée Hugo Richard était rapidement devenue l’homme de confiance de l’entraîneur-chef Glen Constantin au poste de quart-arrière.

Pour celui qui avait également visité l’Université de Sherbrooke, il aurait été tentant de joindre le Vert et Or. Leur pivot vedette de l’époque, Jérémi Roch, achevait son stage universitaire et Chénard aurait eu la chance de se battre pour le poste de partant dès sa deuxième année.

Aujourd’hui, le numéro 8 ne regrette aucunement sa décision. Bien au contraire. «Jouer avec le Rouge et Or, c’est quelque chose de spécial que tu ne retrouves pas ailleurs. Pour moi, c’était aussi un rêve de jeunesse», dit celui qui a été un détenteur de billets de saison avec ses parents, Christiane Pariseau et Yves Chénard, toute son enfance.

On ne l’a pas beaucoup vu sur le terrain, mais il n’est pas l’ombre du joueur qu’il était lors de la conclusion de sa carrière collégiale. «J’ai tellement appris en trois ans. Simplement en côtoyant Hugo Richard, un perfectionniste qui mérite d’être considéré comme l’un des meilleurs quarts universitaires canadiens», lance celui qui louange également ses entraîneurs.

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De l’action, dans l’ombre

Le rôle de quart-arrière substitut est souvent dépeint, dans les films, comme étant passif et peu impliqué dans l’action. Dans la réalité, c’est tout le contraire. Il suffit d’observer Samuel Chénard pour le savoir.

Sur les lignes de côté, il a un casque d’écoute qui lui permet d’être en communication constante avec le coordonnateur offensif Justin Éthier. Attentif, il note les jeux choisis par son équipe ainsi que les couvertures utilisées par la défensive adverse.

«À ma première année, Marc-Antoine Langevin était le deuxième quart alors j’ai davantage observé et écouté ce qu’il faisait. Depuis deux ans, mes responsabilités ont augmenté. Entre les séquences offensives, je parle parfois à Hugo pour apporter des ajustements.»

Avant de se consacrer pleinement au football, Samuel Chénard a aussi joué au soccer et au basketball pendant quelques années

Photo Métro Média – Charles Lalande

En avance pour 2019?

Lors du dernier camp printanier en Floride, Richard était absent en raison du camp d’évaluation de la Ligue canadienne de football. Pendant ce temps, Chénard et David Pelletier (l’autre quart-arrière) se sont partagé également les répétitions, mais Chénard était celui qui s’élançait en premier, ce qui est de bon augure pour celui qui veut être partant pour la campagne 2019. Un moment qu’il attend patiemment depuis «longtemps».

«Cette saison, je vais faire ce que j’ai à faire. Je ne vais pas penser à l’année suivante. Comme tous mes coéquipiers, je vais tout donner pour le but ultime de l’équipe: la Coupe Vanier.»

Un horaire chargé à l’école

Étudiant de quatrième année au baccalauréat en enseignement secondaire, l’athlète s’est inscrit à un certificat en administration, un autre domaine qui l’intéresse particulièrement. À long terme, il aspire à un poste de direction.

Son quatrième stage devait avoir lieu cet automne, mais il a convaincu l’Université Laval de le repousser à cet hiver en raison de sa saison de football.

Pendant 15 semaines, le futur professeur de sciences aura à sa charge 50% des tâches d’un enseignant de l’école secondaire Roger-Comtois.

Il donnera également un coup de main à Nicolas St-Pierre, responsable du programme de football de l’établissement scolaire.

«Plus tard, c’est ce que je veux faire dans la vie: enseigner à l’école et au football.»

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Après le secondaire, Chénard avait choisi le Campus Notre-Dame-de-Foy, qui se préparait à graduer en première division. «Je voulais lancer ce programme.»

Photo Métro Média – Charles Lalande

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