De jeunes hockeyeuses font sourire des personnes âgées
BÉNÉVOLAT. Les hockeyeuses de l’équipe pee-wee AA, les Citadelles, ont visité les résidents de la maison Vilar aujourd’hui pour les faire bouger, mais surtout, les faire sourire. Elles ont animé des activités dans les différentes ailes de l’établissement qui héberge 62 aînés semi-autonomes.
Dans l’aile où se trouvent les résidents plus gravement touchés par l’Alzheimer, les jeunes bénévoles ont organisé un jeu où, assis autour d’une table, ils devaient frapper un ballon à l’aide d’un mini bâton de hockey. Les sourires étaient omniprésents, tout comme la compétitivité de M. Chouinard, le seul homme du groupe.
Dans les autres ailes, un jeu de poches et un jeu de hockey sur table étaient animés par les jeunes filles. Ce genre d’activité est organisé chaque jour, mais la présence des Citadelles a apporté beaucoup de bonheur et de jeunesse dans la journée des résidents.
L’activité vedette demeure néanmoins la zoothérapie. Un chien, un gecko, un hérisson et une colombe sont venus visiter la maison Vilar. Benoît Cloutier était vraiment heureux de passer un moment avec les animaux, mais avec les jeunes filles également. «Des jeunes, ça met de la vie, ça bouge!», a-t-il lancé tout sourire. Il ne cessait de remercier les gens pour leur présence.
«Ce que j’aime le plus, c’est quand on voit leur sourire», a affirmé Émmy Linteau, l’une des jeunes hockeyeuses des Citadelles. À côté, son amie Ariane Côté était du même avis, surtout en pensant à M. Chouinard qui était tellement enthousiaste au jeu de ballons.
Les jeunes hockeyeuses enverront une vidéo de cette journée au concours la Coupe des bonnes actions, un moyen de féliciter l’équipe canadienne de hockey pee-wee qui se surpassera le plus en dehors de la patinoire. L’ambassadrice du programme et hockeyeuse olympique Caroline Ouellette était présente pour «inciter les jeunes à faire plus que jouer au hockey».
Selon elle, cette activité a également permis aux résidents de constater l’avancement de la femme dans les sports, puisque certains d’entre eux n’avaient jamais vu de fille jouer au hockey.