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Les moments marquants de 2020 3/3

Rétrospective 3
/Photo 123 RF Photo: FOTQGRAFSKI KOBUSINSKI-602603997

Rétrospective. En ce début de nouvelle année, le Québec Express vous propose de revenir sur les moments marquants de l’année. Revivez les coups de cœur ou vibrez de nouveau à la lecture des événements qui ont frappé fort l’arrondissement.

Août

La non-rentabilité guette les petites salles de spectacles

Malgré un calendrier de spectacles vendus à guichet fermé depuis plusieurs mois, plusieurs reports ou annulations sont envisagés par les gestionnaires de salle pour l’année à venir. La réduction du nombre de places autorisées, liées à la pandémie, qui peut représenter près de 66% dans certains cas, rend difficile, voire impossible, l’atteinte du seuil de rentabilité dans les petites salles de spectacles.

La webdiffusion ne permet pas de rentabiliser une salle de spectacle. /Photo Métro Média – Archives

Septembre

Gigantesque château de cartes

L’œuvre d’art Sommet de la montagne a été inaugurée sur le parvis de l’hôtel du Parlement. Réalisée par l’artiste de Québec Charles-Étienne Brochu, cette œuvre s’inscrit dans un nouveau partenariat qui permet à l’Assemblée nationale de se joindre au parcours d’art public Passages insolites. Il s’agit également de la seule œuvre à voir le jour cette année; la présentation de l’événement ayant été annulée par la Ville de Québec en raison de la pandémie de COVID-19. L’institution a souhaité rendre accessible cette œuvre dès maintenant afin d’animer la colline Parlementaire et égayer le quotidien des citoyens.

L’immense château de cartes souhaite évoquer la fragilité de la démocratie. /Photo Métro Média – Archives

Octobre

Une murale pour symboliser le passage entre deux quartiers

Située sur la façade du 336 rue du Pont dans le quartier Saint-Roch, cette grande murale de 25 pieds carrés a commencé à être réalisée. La Société du patrimoine urbain de Québec parraine l’artiste en arts visuels Brad Laplante, qui réalise la murale, assisté par Anne-Sophie Gagnon.

L’idée derrière le projet artistique Ascension est de représenter le passage de deux quartiers historiques de la ville: le Vieux-Limoilou et Saint-Roch. C’est par le jeu de serpents et échelles que cette représentation prend forme. Ce jeu remontant au 2e siècle avant Jésus-Christ, des enseignants spirituels l’utilisaient pour représenter la moralité et la spiritualité des évènements de la vie avec ses hauts et ses bas. Les deux personnages de la murale sont deux figures revenant souvent dans le travail de l’artiste et ils représentent dans l’œuvre les deux quartiers visés.

Serpents et échelles, hauts et bas: la murale symbolise le passage entre deux quartiers de la Basse-ville.  /Photo Métro Média – Archives

Novembre

Cloches de Saint-Roch restaurées

Pour la première fois depuis plusieurs décennies, les cloches de l’église Saint-Roch résonnent à l’unisson. Les cinq bourdons en bronze répartis dans les deux clochers du temple religieux bordant la rue Saint-Joseph ont bénéficié d’une restauration. Celle-ci a été complétée juste à temps pour marquer le centenaire du bâtiment cet automne.

C’est grâce au don d’un mécène abitibien, Michel Rowan, que toutes les cloches ont pu être remises en fonction. Il a contribué aux deux tiers du coût du projet de rénovation qui a nécessité un investissement de 90 000$.

Des cloches restaurées ont pu marquer le coup pour le centenaire de la bâtisse. /Photo Métro Média – Archives

Décembre

Sortir ses peintures du jeu

Esther Garneau, propriétaire de la galerie d’art Zen dans le Vieux-Québec, s’est sentie découragée et inquiète lorsqu’elle s’est rendu compte que la pandémie était là pour rester un moment et que la rue Saint-Jean serait déserte autant de temps. Si elle estime les fermetures de commerces dans son bout de rue à sept ou huit, elle a réussi de son côté à tirer son épingle du jeu dans un écosystème culturel pourtant fort fragilisé.

Au début, l’absence de touristes dans le Vieux-Québec et sur la rue Saint-Jean où elle a pignon sur rue ont porté un coup au moral à la Charlesbourgeoise Esther Garneau, puisque 75% de sa clientèle était alors composée de touristes internationaux.

La Galerie Zen a réussi à survivre, et même plutôt bien. /Photo Métro Média – Archives

Beenox s’expansionne

Sans surprise, l’industrie du jeu vidéo n’a pas eu à subir les conséquences économiques de la pandémie. Ainsi, l’entreprise Beenox, dont les locaux sont situés sur le boulevard Charest, se donne un an pour engager une centaine d’employés qui travailleront tous sur les futurs jeux de la franchise Call of Duty à laquelle Beenox participe.

Si l’on en croit Thomas Wilson, co-directeur de studio chez Beenox, le secteur est même avantagé, en raison du confinement et du temps supplémentaire passé à la maison, évoquant un chiffre de 85 millions de joueurs actuels au jeu Call of Duty: Warzone.

Beenox embauchera 100 personnes d’ici et d’ailleurs. /Photo Métro Média – Archives

 

 

 

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