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Dynamiser la rue Racine: le cheval de bataille de Marie-Josée Asselin

Photo: Esquisse gracieuseté

S’il y a un sujet sur lequel les élus aiment se targuer d’avoir contribué, c’est bien l’essor économique d’un secteur. En ce sens, la conseillère municipale du district Loretteville – Les Châtels Marie-Josée Asselin ne fait pas défaut. Très présente dans la communauté pour les citoyens et les commerçants, elle aide à promouvoir la revitalisation de cette artère délaissée pendant des années.

Un Regroupement pour des actions concertées

Comme l’avait annoncé Métro L’Actuel, Marie-Josée Asselin confirme qu’un regroupement officiel de gens d’affaires pour la rue Racine vient de voir le jour. «Le besoin de se parler, de s’aider entre les commerçants était présent», exprime-t-elle. 

Comme la rue Racine fait partie d’un projet-pilote (voir encadré), les nouveaux entrepreneurs qui s’y installent bénéficient d’un intéressant programme de subventions. 

«Un regroupement de gens d’affaires, c’est moins contraignant qu’une Société de développement économique (SDC). Parfois c’est aussi la première étape vers une SDC. Dans tous les cas, c’est un premier pas pour obtenir des subventions de la Ville, par exemple pour des projets de verdissement concertés ou pour une activité», explique l’élue qui rappelle que dans un regroupement, l’adhésion des commerçants est toujours volontaire. 

Retrouver une vie de quartier

Le but de toutes ces initiatives, c’est bien sûr de redonner vie à un secteur de banlieue, où les résidents ont tendance à prendre souvent leur voiture pour magasiner. Avec une rue redynamisée, les gens vont pouvoir magasiner à pied leurs cadeaux de fin d’année aux profs et éducatrice (Oka-T), acheter leur viande (Boucherie Beaupré), leur fromage (L’Hôte Épicier), prendre un café (bientôt à l’Atelier 256) ou encore se faire couper les cheveux, aller à la banque et emprunter leurs livres de bibliothèque. 

Dans l’optique de densification de la Ville de Québec, il y a également des projets résidentiels qui se développent en parallèle dans le secteur. Ainsi, des maisons en rangée seront construites sur le terrain vague au coin des rues de l’Hôpital et Racine, laissé vide depuis 15 ans. «Pour dynamiser une rue, ça prend des gens qui vont s’y rendre à pied», mentionne Mme Asselin. 

Depuis l’annonce du projet-pilote, la conseillère ne peut que se féliciter de l’avancée de la revitalisation. «Le timing est vraiment bon. La poudre à pâte est dans le gâteau», se réjouit-elle. Marie-Josée Asselin rappelle qu’il y a encore de nombreux locaux vacants sur la rue et que le programme de subventions pour les nouveaux commerces qui veulent s’y installer est particulièrement intéressant.  

Dynamiser les artères commerciales en périphérie

Dans le cadre du Plan commerce 2022-2025, la Ville a fait le souhait de dynamiser la vie de quartier de certains secteurs excentrés en rendant notamment les artères commerciales animées et attrayantes avec un projet-pilote. C’est le cas de la rue Racine, et des avenues Royale et Myrand. D’autres artères s’ajouteront en 2023.

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