Une épicerie fine sur la rue Racine
Après de nombreuses années mornes pour la vie de quartier et l’achat local, la rue Racine est en pleine revitalisation. De plus en plus, de nouvelles boutiques s’installent et un Regroupement de gens d’affaires vient même de voir le jour. Métro Québec vous propose une série d’articles sur ces nouveaux commerces et sur les initiatives qui font de la rue Racine une artère commerciale qui se dynamise.
Une épicerie fine vient de s’installer sur la rue Racine à la place de l’ancienne boucherie Durand. L’Hôte Épicier propose un comptoir de fromages et de charcuteries, en plus de petits produits locaux que les deux propriétaires, Claude Lafrenière et Vincent Lévy-Hamel, vont majoritairement chercher directement auprès des producteurs.
«On adore l’alimentation, faire des voyages au Québec et goûter les produits locaux», explique Claude Lafrenière, jeune retraité des Forces armées canadiennes. Il faut dire que M. Lafrenière a eu de bons modèles. Originaire de la Mauricie, ses parents tenaient eux aussi une épicerie fine.
Claude Lafrenière et son conjoint co-propriétaire Vincent Lévy-Hamel ont bâti leur plan d’affaires en même temps que leurs études au baccalauréat en marketing pour l’un et en administration des affaires pour l’autre. Résultat? Une ouverture toute récente couronnée de succès, dans une rue en pleine revitalisation.
Des produits fins en circuit court
En plus de produits fins directement en provenance de petits producteurs du Québec, L’Hôte Épicier vend également une sélection de fromages et de charcuteries qui feront le bonheur des plus fins gourmets. «Ce qu’on aime, c’est voir l’humain derrière le produit», explique Claude Lafrenière, qui confie que son commerce répond avant tout à son propre besoin de produits fins à proximité.
«On aime vraiment travailler le circuit court. Notre fromage est emballé dans du papier quand c’est possible. On a aussi une trancheuse pour faire des coupes à la demande», fait valoir l’épicier.
Dans le futur, il se pourrait que L’Hôte Épicier propose des produits alcoolisés, puisque Vincent suit un cours de sommellerie. «Éventuellement, on demandera notre permis d’alcool.»
Hommage à la boucherie d’antan
En prenant place dans l’ancienne boucherie Durand, une institution pour les gens du quartier, les nouveaux propriétaires avaient conscience qu’il faudrait honorer le lieu. C’est chose faite, puisque la célèbre chaise berçante près de la fenêtre est toujours là, prête à bercer de nouveaux clients. La porte de la chambre froide a également été restaurée, comme un fidèle témoin du passé qui mène au garde-manger réfrigéré.
