Deux nouvelles œuvres d’art conçues en partenariat avec des citoyens

Deux nouvelles œuvres d’art ont récemment été installées sur le territoire : Les armures de satin, à la mémoire des sororités passées et futures, de l’artiste Annie Baillargeon à Charlesbourg, et Au courant des saules, de l’artiste Camille Rajotte, dans Les Rivières. Ces deux projets de médiation culturelle ont été créés en partenariat avec des citoyens provenant des secteurs concernés.

Les armures de satin, à la mémoire des sororités passées et futures

Située au parc Bon-Pasteur, dans l’arrondissement de Charlesbourg, cette œuvre a été réalisée en collaboration avec des femmes aînées du groupe communautaire jadis nommé L’A.F.A.M. Celles-ci réalisent des travaux manuels, de l’artisanat, ou encore participent à des échanges d’idées et des sorties. Ce projet d’art public leur a permis de laisser une trace pérenne de leur implication dans la communauté, où elles sont actives depuis plus de quarante ans. 

L’artiste Annie Baillargeon a réalisé douze ateliers de médiation avec le groupe. L’œuvre qui en découle représente la solidarité féminine et met en lumière la complicité et l’échange par les mains de chacune : elles s’offrent à tour de rôle des fleurs. En forme de médaillon en hommage à la grand-mère de l’artiste, la sculpture s’ouvre et dévoile des images imprimées sur l’aluminium, photographies prises lors des ateliers de médiation, retouchées et assemblées numériquement. Des citations de femmes du groupe sont gravées au verso, laissant une marque inspirante de leur passage pour les générations futures. 

Au courant des saules

Cette œuvre est située au parc du Petit-Bois, dans l’arrondissement Les Rivières. Elle a été conçue dans le cadre d’une médiation culturelle auprès de huit résidentes du quartier Duberger–Les Saules. Elles ont pris part à toutes les étapes de conception avec l’artiste Camille Rajotte, allant de la visite initiale du lieu à la réflexion conceptuelle et à la fabrication de la maquette.

Sculpture d’aluminium dynamique et colorée, l’œuvre est ancrée à l’entrée du parc. Visible de la rue Banville, elle invite les visiteurs au plaisir par sa couleur vivifiante et le mouvement de ses formes. 

La thématique choisie par le groupe est l’identité du quartier. L’œuvre représente ainsi le trajet de la rivière Saint-Charles et les feuilles de saules, deux éléments emblématiques du secteur. Elle se déploie en hauteur afin d’affirmer sa présence et stimuler l’appropriation, tout en permettant la fonction utilitaire, puisqu’on peut s’y asseoir et y jouer. 

Les deux œuvres d’art ont été financées par l’Entente de développement culturel entre la Ville de Québec et le gouvernement du Québec.