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Les scouts, toujours aussi populaires

Des castors, scouts âgés de 7 à 9 ans, du 108e Guillaume-Mathieu prennent part à une activité en forêt en mai 2022. Photo: Gracieuseté 108e groupe scout Guillaume-Mathieu.

Le scoutisme existe depuis plus de 100 ans à travers le monde. Le mouvement a beaucoup évolué depuis ses débuts, et plusieurs personnes ont une idée inexacte de ce que le scoutisme est ou n’est pas. Portrait du scoutisme à l’occasion de la célébration du 50e anniversaire du 108e groupe scout Guillaume-Mathieu.

Qu’est-ce que ça mange en hiver, un scout?

Le scoutisme est un programme qui s’adresse aux jeunes de 7 à 17 ans. Contrairement à ce que plusieurs pensent, ce n’est pas une école de survie en forêt. C’est plutôt un mouvement par et pour les jeunes qui leur permet de se développer globalement et d’apprendre par le jeu. Les scouts participent à une foule d’activités sportives, artistiques et communautaires.

Le mouvement permet également aux jeunes de réaliser leurs propres projets, que ce soit de présenter à leurs pairs un sujet qui leur tient à cœur ou d’organiser un voyage à l’international. «C’est pour leur apprendre à se questionner sur ce qu’ils veulent dans la vie, ce qu’ils sont capables de faire, sur les moyens à mettre en œuvre quand on veut accomplir quelque chose. Le jeune se développe à travers ce processus-là», a expliqué Philippe Vaillancourt, chef du 108e groupe scout Guillaume-Mathieu.

En plus d’une rencontre hebdomadaire, les scouts sont aussi invités à participer à quelques camps dans les bois durant l’année, une expérience que certains jeunes n’auraient pas la chance de vivre autrement. Quelques groupes offrent également des activités durant l’été.

Le scoutisme est ouvert à tous. Environ 300 $ suffisent pour fournir l’uniforme et pour couvrir toutes les activités de l’année.

Un mouvement en constante évolution

Le programme a beaucoup changé au cours des 50 dernières années. Non seulement certains groupes ont abandonné l’aspect religieux qui était présent à l’origine, mais plusieurs ont aussi modifié leur rapport à la discipline. «Quand je faisais mon scoutisme quand j’étais plus jeune, on chantait l’Ô Canada et on faisait la prière et l’inspection de l’uniforme. Si tu oubliais ton foulard, tu ne rentrais pas à la rencontre», a affirmé M. Vaillancourt. Les standards se sont beaucoup adoucis depuis.

Un autre élément qui a grandement changé est l’arrivée progressive des filles parmi les scouts. Autrefois, le scoutisme était réservé aux garçons, alors que le guidisme était pour les filles. Elles ont lentement été intégrées aux scouts quand le guidisme a commencé à battre de l’aile. Philippe Vaillancourt a toutefois raconté que dans plusieurs groupes, dont le 108e, les garçons et les filles étaient séparés et recevaient des formations différentes. Aujourd’hui, tous les groupes de la région sont mixtes.

Finalement, les scouts ont progressivement accueilli dans leurs rangs des enfants de plus en plus jeunes, puisque le scoutisme était seulement offert aux adolescents à l’origine. Le programme se concentre toujours sur eux, puisqu’il s’agit d’une phase clé de leur développement.

La demande est très forte

Le scoutisme est une activité qui est encore très populaire auprès des jeunes. Le 108e compte à lui seul près de 50 scouts. Plus particulièrement depuis la pandémie, plusieurs jeunes ont ressenti le besoin de socialiser et d’entrer en contact avec la nature. «Non seulement le scoutisme existe toujours, mais la demande est très forte. On est souvent obligés de refuser des gens», a dit le chef de groupe. Effectivement, le scoutisme n’a pas échappé à la pénurie de main-d’œuvre, puisque c’est le manque d’adultes bénévoles qui cause ce problème.

Après leur dernier camp de l’année à la fin du mois de juin, les scouts du 108e groupe seront en relâche pour l’été. Ils reprendront leurs activités à l’automne prochain.

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