Le président de l’arrondissement Beauport, Stevens Mélançon, a récemment exprimé son souhait de permettre aux citoyens de participer aux séances du conseil d’arrondissement à distance, en utilisant des outils de vidéoconférence. Cette idée, évoquée en réponse à une citoyenne, viserait à encourager une plus grande participation citoyenne, en offrant une alternative à la présence physique aux réunions.
Au terme de la plus récente séance du conseil d’arrondissement de Beauport, M. Mélançon a confirmé à Métro qu’il souhaite faire cheminer son idée auprès du conseil municipal de la Ville de Québec. Si cette proposition est approuvée, elle pourrait être mise en place dans d’autres arrondissements de la ville afin de faciliter l’accès aux réunions des conseils d’arrondissement et d’encourager davantage de citoyens à participer à celles-ci.
M. Mélançon a souligné que cette approche permettrait aux citoyens de suivre les réunions en temps réel et de poser des questions aux élus de manière virtuelle. «On atteint un plus grand nombre de personnes en acceptant les citoyens sur place, mais aussi en ligne. Je veux que les deux options soient offertes comme c’est le cas pour certains conseils de quartier. C’est vraiment le meilleur des deux mondes parce que ça permet aux citoyens qui ne peuvent se déplacer de participer quand même», soutient-il. Le conseiller du district Chute-Montmorency–Seigneurial souhaiterait que cette formule hybride s’applique aussi à l’ensemble des grandes consultations publiques de la Ville, dont celles entourant le projet de tramway qui sont prévues pour avoir lieu uniquement en ligne.
Rencontrés par Métro, les deux autres conseillers de l’arrondissement Beauport, Jean-François Gosselin et Isabelle Roy, ont démontré de l’ouverture par rapport à la proposition. Alors que M. Gosselin l’appuie sans réserve, Mme Roy souhaite que les impacts financiers pour la Ville soient évalués avant qu’une telle initiative soit prise.
À la Ville de Québec, le porte-parole Jean-Pascal Lavoie indique qu’aucune réflexion en ce sens n’a eu lieu par le service du Greffe et des archives «puisqu’aucune par les voies officielles n’a été reçue à cet effet». Il ajoute par ailleurs qu’il y aurait «des validations à faire à plusieurs points de vue, notamment légal, technologique et financier».