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Les négociations piétinent au Super C Neufchâtel

EMPLOIS – Le conflit de travail persiste au Super C de Neufchâtel. La grève déclenchée le jeudi 24 avril ne semble pas sur le point de se régler, car les négociations piétinent et les pourparlers sont rompus.

Rencontrés dans le stationnement désert du supermarché situé boulevard de L’Auvergne, les employés syndiqués (FTQ local 503 TUAC) passent le temps en jouant aux cartes. Entre les sessions de piquetage, ils se réfugient dans la roulotte de chantier installée devant l’établissement placardé.

Selon l’un d’eux, l’impasse résulte de revendications salariales insatisfaites. Le fossé est important et laisse croire que le conflit pourrait s’éterniser. «On sort d’un gel de salaire et l’employeur nous offre des grenailles. En gros, cela revient entre 1¢ et 20¢ de l’heure, en fonction du type d’emploi. De plus, il réclame un nouveau gel pour les six prochaines années.»

Du côté patronal, on se dit déçu de la tournure des événements. «Nous croyons avoir déposé une bonne offre de contrat de travail. Il n’y a pas d’autres démarches entamées depuis le déclenchement de la grève», indique Geneviève Grégoire, du service des affaires corporatives et des relations publiques chez Super C, une bannière filiale de Métro.

Entre temps, il appert que la clientèle fidèle à la bannière Super C se rabat vers la succursale du boulevard Duplessis. On y observe un important accroissement de l’achalandage.

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