Assouplissements aux loyers des services alimentaires réclamés à l’Université Laval
RESTAURATION. La Confédération des associations d’étudiants et étudiantes de l’Université Laval (CADEUL) réclame l’abolition des loyers des cafés étudiants et une diminution des loyers des concessions alimentaires étudiantes à l’Université Laval.
Une missive en ce sens a été transmise aux médias devant l’absence de réponse à cette requête envoyée à l’administration du campus universitaire. La CADEUL dénonce «les coûts exorbitants des loyers exigés aux cafés étudiants et aux installations alimentaires, ce qui a pour conséquence d’entraver le développement de la vie étudiante».
La CADEUL estime qu’il s’agit d’environ 850 000 $ par année que les cafés et cafétérias étudiantes paient en loyer. Elle souhaite en discuter avec la direction, mais n’a toujours pas eu de retour à ce sujet.
«Cela fait quelques années déjà que plusieurs concessions alimentaires étudiantes demandent à l’Université Laval de revoir ses loyers à la baisse, car ceux-ci ne répondent pas à la réalité étudiante du terrain. L’année dernière, un comptoir alimentaire étudiant a même dû fermer ses portes. Les cafés et cafétérias étudiantes doivent, à nos yeux, être un pôle de développement de la vie étudiante avant d’être une source de revenus pour l’université», explique Laurence Vaillancourt, présidente de la CADEUL.
Campagne de sensibilisation
Devant l’absence de réaction de l’administration universitaire, le regroupement prévoyait entamer des moyens de pression. Il est notamment question de lancer la campagne «Sauvons nos cafs et cafés», pour sensibiliser à cet enjeu et dénoncer une situation qui menace la pérennité de ces initiatives étudiantes.
Au service des communications de l’Université Laval, on a fait savoir que le dialogue est maintenu et que des rencontres à ce sujet seront planifiées prochainement.
Québec Hebdo