Rentrée universitaire sous le signe du transport durable
MOBILITÉ. Nouveau laissez-passer universel (LPU), décalage des horaires de cours et site névralgique pour le futur tramway, la rentrée s’est faite sous le signe du transport durable sur le campus de l’Université Laval.
Première initiative soulignée à grands traits par le vice-recteur exécutif, Robert Beauregard, «l’implantation du LPU procure aux étudiants à temps plein un accès illimité aux services de transport en commun de Québec et de Lévis». Déjà, près de 21 000 jeunes s’en prévalent sur un bassin potentiel de 27 000. Parallèlement, les demandes de vignettes de stationnement ont diminué de 20%.
Pour les dirigeants des associations étudiantes, Laurence Vaillancourt (CADEUL) et Nicolas Pouliot (AELIÉS), il s’agit d’un moyen concret d’encourager l’usage du transport en commun et, du même coup, de réduire la congestion routière autour du campus. Un autre moyen en ce sens a été la décision de l’administration universitaire de décaler les horaires de cours (9h au lieu de 8h30) pour cinq facultés participantes.
Ce qui fait dire au maire de Québec, Régis Labeaume, que «ces initiatives peuvent très bien être négociées et répliquées dans les grandes entreprises». Pour sa part, la rectrice de l’Université Laval, Sophie D’Amours, réitère son intérêt «de faire du campus une plaque tournante du futur Réseau structurant de transport en commun (RSTC)». Elle y voit une occasion de favoriser l’accessibilité et la mobilité des 43 000 étudiants inscrits. <@B>(F.C.)
Québec Hebdo