Lorettains impatients de récupérer les terrains de la 40
MUNICIPAL. Le comité de citoyens pour une alternative durable au prolongement de l’autoroute 40 à travers L’Ancienne-Lorette trouve que leur Ville se traîne les pieds. Pourtant, avec la décision du gouvernement provincial actuel de remettre le projet aux oubliettes, ses membres estiment que le temps est propice pour clore ce dossier en réclamant la rétrocession des terrains.
C’est le message qu’a réitéré le porte-parole du regroupement, Jean Amyot, lors d’une récente assemblée du conseil municipal. «Il me semble qu’on avait convenu au printemps qu’il revenait à la Ville d’élaborer un plan d’action, pour récupérer ses terrains réservés par le MTQ (ministère des Transports du Québec). Il y a des enjeux majeurs, dont la préservation de l’intégrité du territoire de L’Ancienne-Lorette, la perte de valeur des propriétés avoisinantes et la difficulté de revente», a-t-il rappelé.
Se voulant rassurant, le maire Émile Loranger s’est dit convaincu que le gouvernement «n’a plus l’intention d’y passer une autoroute. Avant d’imaginer des plans, il faut obtenir le retrait du droit de réserve du MTQ.»
Déçu de voir que le dossier n’a pas évolué, M. Amyot a insisté sur le fait qu’il s’agit «d’un dossier politique pour lequel le maire doit s’impliquer et faire des démarches auprès des instances décisionnelles. Ça fait un an qu’on n’avance pas. Le conseil et son maire doivent prendre l’engagement de profiter de la conjoncture favorable».
En réponse, le maire lorettain s’est engagé à faire les démarches nécessaires auprès des élus du gouvernement du Québec. Pour ce qui est d’un plan d’action, M. Loranger se décharge de cette responsabilité en évoquant que «c’est au directeur général à nous en produire un». Le dossier reviendra assurément à l’ordre du jour prochainement.
Québec Hebdo