Méfaits dénoncés autour de l’église de L’Annonciation
CIVISME. Des actes de méfaits publics, de flânage et de vandalisme ont été observés dans la cour de l’école des Hauts-Clochers sur la rue Notre-Dame, sur l’église ainsi que sur le chantier de conversion en centre communautaire du presbytère voisin à L’Ancienne-Lorette. La situation a été dénoncée lors d’une récente assemblée du conseil municipal.
Plusieurs élus ont confirmé que des citoyens leur ont fait part de comportements et de gestes répréhensibles à ces endroits contigus sur l’artère principale. «Les jeunes semblent apprécier se retrouver à l’écart dans la cour d’école. Certains en profitent pour consommer de l’alcool, vandaliser le mobilier urbain ou les infrastructures de jeux et faire des feux dans le petit boisé en retrait. C’est déplorable», a commenté le conseiller municipal Gaétan Pageau.
Il y aurait aussi du vandalisme sur le chantier du futur centre communautaire et l’église juste à côté. Selon des citoyens, des matériaux de construction auraient été endommagés et la plupart des serrures du lieu de culte auraient été forcées. Les publications à cet effet se multiplient sur les réseaux sociaux spécifiques à la communauté locale.
Le maire Émile Loranger a demandé au directeur général de la Ville «de voir à ce que des mesures soient prises pour assurer une meilleure surveillance de l’endroit». André Rousseau a précisé que la situation était connue et qu’autant la police que l’agence de sécurité mandatée par la municipalité ont été sensibilisées à la problématique.
Du côté du Service de police de la Ville de Québec, qui patrouille le secteur, il s’agit d’un état de fait récurrent à chaque été. «Nous faisons des patrouilles régulières dans le secteur. Toutefois, le bâtiment est en forme de «L» et ce n’est pas évident de voir ce qui se passe dans la cour arrière en passant sur la rue Notre-Dame», a précisé Étienne Doyon, relationniste média au SPVQ.
Retard au Point de service
Par ailleurs, il a été possible d’apprendre que le chantier de conversion du presbytère en centre communautaire, appelé provisoirement Point de service, connaît des retards. La situation ne serait pas causée par de quelconques méfaits, mais bien par des imprévus souvent inévitables dans ce genre de projet majeur de rénovation.
Certains travaux s’étant avérés plus complexes que prévu, l’ouverture annoncée pour le début de l’été a dû être repoussée à la fin du mois d’août. Ce retard d’environ 10 semaines entraîne des frais additionnels d’environ 3000$ par semaine, soit un surcoût approximatif de 30 000$ pour ce projet évalué à près de 7M$.
Québec Hebdo