Le maire Juneau pas pressé de rembourser L’Ancienne-Lorette
MUNICIPAL. Le maire de Saint-Augustin, Sylvain Juneau, se montre peu empressé de répondre au souhait de son homologue de L’Ancienne-Lorette. Après quelques tergiversations, Émile Loranger estime maintenant que sa voisine défusionnée lui doit 650 000$ en frais juridiques dans la poursuite contre l’agglomération de Québec.
Informé des attentes de son vis-à-vis, le maire Juneau a signalé que la situation avait changé d’orientation à plusieurs reprises. «Une première demande a été évoquée à la fin de l’été. Puis, à l’automne, M. Loranger a déclaré que Saint-Augustin ne devait rien. Et là, dit-il, j’apprends dans les médias qu’il fait volte-face et nous réclame une partie des frais encourus dans le débat sur la surfacturation de la quote-part.»
Pour l’instant, le maire de Saint-Augustin précise ne pas se sentir interpellé, surtout qu’il n’a eu aucun appel ni demande formelle du maire Loranger. Il ajoute que c’est le conseil municipal qui est décisionnel et que l’affaire ne lui a pas été soumise.
«Là, on va attendre que la cause en appel aboutisse et on verra ensuite. Pour l’instant, note M. Juneau, on a une pile de dossiers prioritaires à traiter à Saint-Augustin et celui des frais d’avocats pour la cause contre l’agglomération est loin d’être sur le dessus.»
Partage des frais
Dans son calcul du partage des frais juridiques de la poursuite remportée en première instance, le maire Loranger estime que la facture initiale de 1,3M$ doit être partagée en parts égales entre les deux villes défusionnées. Quant aux dépenses additionnelles de 1,4M$, il convient que celles-ci soient exclusivement à la charge de L’Ancienne-Lorette, puisqu’elles ont été engagées pour soutenir le travail de son avocat.
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Métro Média