Depuis qu’il s’est joint au personnel d’entraîneurs du Titan d’Acadie-Bathurst (LHJMQ) en septembre 2016, près de 600 km séparent Bryan Lizotte et sa famille.
Photo TC Media – Charles Lalande
Malgré tout, le coach originaire de Charlesbourg est loin de se plaindre de son sort. Au contraire, il lève son chapeau à sa conjointe, Nadia Askerov, qui garde le fort à la maison en s’occupant de leurs deux jeunes enfants, Pavel (2 ans et demi) et Maryska (1 an et demi).
«Cet été, j’ai eu des opportunités pour me rapprocher de Québec, mais je suis resté loyal à l’organisation qui m’a donné ma première chance dans la LHJMQ. Nadia et moi savions que ça allait être difficile, mais nous sommes une famille extrêmement forte.»
Le jour, pendant que Mme Askerov enseigne au Séminaire Saint-François en plus de diriger une équipe de basketball de l’établissement scolaire, les enfants sont à la garderie familiale de la mère des frères Christophe et Félix Boivin, deux hockeyeurs que Lizotte a dirigés – et appréciés – au SSF et à Bathurst.
«Nous voulons transmettre à nos enfants la loyauté, la persévérance, de ne pas abandonner, d’être forts et de faire des sacrifices pour atteindre leurs buts. C’est en plein ce que Nadia fait. J’en suis extrêmement reconnaissant.»
Ses patrons du Titan l’accommodent également. L’équipe joue la majorité de ses joutes dans les Maritimes. Lors des voyages au Québec, Bryan Lizotte est autorisé à demeurer quelques jours auprès des siens.
«Le 31 décembre 2016, on jouait à Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick, en après-midi. J’ai pris l’avion et je suis arrivé à Québec à 23h42. J’ai pu faire une surprise à ma famille sur le coup de minuit», raconte-t-il.
Un troisième enfant… et une coupe Memorial?
Le couple a récemment appris une bonne nouvelle: un troisième enfant se pointera le bout du nez aux alentours du mois de mai. Cette saison, le Titan arrive à maturité et le club a donné un grand coup pour remporter la deuxième coupe du Président de son histoire en faisant l’acquisition d’Olivier Galipeau, Mitchell Balmas, German Rubtsov et Evan Fitzpatrick.
«L’organisation n’a pas remporté le gros trophée depuis 1999. On sent la frénésie dans la ville. On voit cette opportunité comme un beau défi. On veut aussi récompenser les efforts de Sylvain Couturier (directeur général) et de Mario Pouliot (entraîneur-chef) qui ont connu des années difficiles avant d’en arriver là.»
Si les astres s’alignent pour les défendeurs de la baie, le poupon verra le jour à Regina, au cœur des festivités de la 100e coupe Memorial!
(Photo TC Media – Charles Lalande)