C’est reparti à l’Université Laval…et dans le trafic
RENTRÉE. C’est sous le signe d’un nouveau début et d’initiations costumées que s’est tenue la rentrée de l’année scolaire 2016-2017 à l’Université Laval mardi matin. La journée a aussi débuté dans le trafic et les cônes orange pour plusieurs.
Dès l’heure de pointe mardi matin, plusieurs automobilistes ont pu voir que la rentrée universitaire était commencée, simplement en regardant l’achalandage sur les différentes autoroutes de Québec. Sur le campus de l’Université Laval, le trafic s’est poursuivi au-delà de l’heure du dîner.
Plusieurs étudiants se sont d’ailleurs dits mécontents des travaux non terminés, un peu partout sur le campus. «Vraiment une belle rentrée, dans une université ravagée par les travaux», a écrit Charles-Olivier Caron, un étudiant, sur son compte Facebook. Parmi les chantiers toujours en cours, notons celui du pavillon Jean-Charles-Bonenfant (la bibliothèque), mais aussi à l’intersection de l’avenue du Séminaire et de l’avenue de l’Université (près du pavillon Desjardins) et devant le pavillon Louis-Jacques-Casault, où l’aménagement devant le pavillon n’est pas encore complété.
Les travaux routiers, mauvais pour la psychologie des travailleurs
Un sondage CROP-CRHA a dévoilé que les travaux routiers «entraînent des répercussions psychologiques et organisationnelles importantes pour les travailleurs et les entreprises.»
Les répercussions les plus visibles chez les travailleurs du Québec seraient l’irritabilité (51 %), le stress (47 %) et la fatigue (45 %). Chez les jeunes (18-34 ans), ces effets sont beaucoup plus élevés (stress à 57 %, irritabilité à 68 % et fatigue à 60 %). L’étude a aussi révélé qu’un peu plus «d’une personne sur quatre (27 %) serait prête à accepter une diminution de salaire variant entre 1 000 $ et 10 000 $ et plus» afin de diminuer le temps de transport vers le lieu de travail. Au Québec, le temps de transport moyen est de 24 minutes.
L’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés, qui a commandé l’étude, identifie aussi les travaux routiers aux retards et à la perte de productivité. Depuis 2014, «il apparaît que les retards de 15 à 30 minutes ont augmenté de 17 %. Aussi, 30 % des répondants indiquent avoir perdu des candidats potentiels et 29 % avoir subi des départs volontaires en raison de la localisation de leur entreprise et des travaux routiers. Selon 46 % des membres, les travaux routiers et la congestion routière entraînent aussi de l’absentéisme.»
Deux jours pour accueillir 45 000 étudiants
Pour Denis Bussières, directeur du service aux étudiants à l’Université Laval, la rentrée est signe d’effervescence pour un peu plus de 45 000 personnes. «La rentrée, ça signifie environ 9000 nouveaux étudiants qui viennent pour la première fois sur le campus. Il faut bien les accueillir et leur donner toute l’information pertinente pour qu’ils puissent réussir leurs études.»
Durant les deux jours d’accueil, plusieurs kiosques sont aménagés au pavillon Desjardins et un peu partout sur le campus. Ces kiosques sont plus que populaires selon M. Bussières. «Pendant les deux premiers jours, les services qui sont très demandés sont le titre de transport du Réseau de transport de la Capitale (RTC), la carte étudiante, l’agenda et les nombreux kiosques d’associations étudiantes, pour ceux qui veulent s’impliquer.
Parmi les questions les plus posées, le directeur du service aux étudiants en a identifié deux qui le sont plus que les autres. «Les premières questions qui nous sont posées, c’est « Comment on se connecte au réseau sans-fils? » et « Où est tel pavillon, où est le PEPS? ». On a des escouades qui se promènent partout sur le campus pour donner ces informations», conclut-il.
Québec Hebdo