Des résidences dans l’air du temps à L’Ancienne-Lorette
IMMOBILIER. Des autos électriques, une garderie au rez-de-chaussée, des appartements évolutifs: le Groupe Résidences du Patrimoine veut développer un complexe immobilier à L’Ancienne-Lorette où la technologie et la proximité avec le milieu sont mises de l’avant.
(Photo gracieuseté – Yvan Deschênes, Architecte)
Fondé depuis 1996, le Groupe Résidence du Patrimoine et son propriétaire, François Audet, ont été à même de voir l’évolution dans le marché des résidences pour personnes âgées. Avec le vieillissement de la population, le marché est toujours en croissance et l’offre de plus en plus nombreuse pour les aînés à la recherche d’un nouveau chez soi. «Il faut se démarquer en offrant ce que le client veut», estime M. Audet.
Avec son nouveau complexe de résidence, Le Jules-Verne, le Groupe Résidence du Patrimoine et leur partenaire Constrobourg veulent innover dans leur offre de services aux aînés qui s’installeront chez eux. «Jules Verne, c’était un grand visionnaire dans les années 1800, rappelle M. Audet. C’est vers là qu’on s’en va.»
La technologie va être au cœur de ses résidences de L’Ancienne-Lorette comptant à terme près de 570 unités. «Les gens sont beaucoup plus informés de ce qui se passe, croit le propriétaire. C’est avec la technologie que les personnes âgées communiquent avec leurs enfants et leurs petits-enfants. Cette proximité-là se fait beaucoup avec les réseaux sociaux.» François Audet veut pousser l’expérience technologique encore plus loin, en mettant des voitures électriques à la disposition des résidents pour aller faire leurs courses.
La proximité avec le milieu de vie est également particulièrement prisée par les aînés à la recherche d’une résidence où s’installer, selon M. Audet. «Le zonage de ce terrain-là nous permettait de faire dix étages et d’être tout près à pied de tous les services, explique le promoteur. Aujourd’hui, c’est ce que les gens veulent. Les gens veulent avoir tout à porter de main.» En plus des nombreux magasins du coin, quelques commerces pourront s’installer au rez-de-chaussée de la résidence, comme un café, une épicerie fine et une pharmacie par exemple.
(Photo gracieuseté)
Bien entendu, les résidences se doivent d’être intergénérationnelles pour convenir aux personnes âgées et leur famille en visite. «Il faut que pour le petit-fils et la petite-fille, ce soit intéressant d’aller voir grand-papa et grand-maman et qu’il y ait des attraits pour eux aussi.» François Audet et son équipe ont d’ailleurs évalué la possibilité d’installer une garderie au rez-de-chaussée des résidences, une façon de favoriser l’échange intergénérationnel.
Miser sur le développement de Wilfrid-Hamel
Pour la Ville de L’Ancienne-Lorette, le projet tombe à point avec la volonté de donner une cure de jeunesse au boulevard Wilfrid-Hamel. «Le projet qu’on nous a proposé est le premier jet d’une vision que nous travaillons actuellement à donner au nouveau boulevard Wilfrid-Hamel, rapporte le maire de L’Ancienne-Lorette, Émile Loranger. Ce complexe ajoutera grandement au dynamisme du secteur.»
Les plans proposés par le Groupe Résidence du Patrimoine et Constrobourg correspondait aux attentes de la Ville, qui a rapidement accepté le projet, apprend-t-on par voie de communiqué. La construction de la première phase, représentant des investissements de 20M$, débutera à l’été 2017. Le projet dans son ensemble représente des investissements de 50M$. Le restaurant Mike’s situé sur ce terrain sera déménagé au coin de l’avenue Jules-Verne et de l’autoroute Duplessis.