Charlesbourg

Nouveau traitement pour améliorer le sommeil chez les travailleurs de nuit du réseau de la santé

SANTÉ. Dans le réseau hospitalier où le travail nocturne est une réalité, nombreux sont les travailleurs de nuit à souffrir de difficultés de sommeil liées à leur emploi. Un nouveau traitement ayant déjà donné des résultats encourageants a été expérimenté au cours des derniers mois pour les aider à surmonter ce problème.

Une équipe de chercheurs du Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Québec a développé cette nouvelle méthode qui sera bientôt testée auprès d’un large éventail de travailleurs de nuit du réseau de la santé.

Cette étude à venir sera menée par la Dre Annie Vallières, professeure agrégée à l’École de psychologie de l’Université Laval. Elle s’inscrit dans la continuité des travaux que la chercheuse effectue depuis de nombreuses années. Au total, 140 personnes seront recrutées au cours des prochaines semaines afin de mieux comprendre leur sommeil et de mettre à l’épreuve le nouveau traitement pour celles qui en ont besoin.

«Nous allons évaluer le sommeil de chaque participant sur une période de 24 heures pendant deux semaines. Nous nous intéresserons aussi à la leur vie sociale et familiale. Une intervention comportementale sera offerte à ceux qui éprouvent des difficultés à dormir. Par exemple, ceux qui ont de la misère à faire une sieste avant de débuter leur quart de travail seront outillés par un psychologue pour faciliter l’endormissement et bénéficier ainsi d’un sommeil réparateur», souligne Dre Vallières.

Des premiers résultats encourageants

Selon la chercheuse, un projet pilote mené auprès d’un petit échantillon de travailleurs de nuit de la région de Québec a déjà fourni des résultats très prometteurs. «Nous avons observé une nette amélioration de leur temps de sommeil et moins de somnolence dans les périodes d’éveil», note Dre Vallières qui aimerait bien que cette méthode soit éventuellement dispensée à l’ensemble des travailleurs du réseau de la santé au Québec, ainsi qu’aux étudiants souhaitant travailler en milieu hospitalier qui pourraient en bénéficier pendant leurs études.

Pour participer à l’étude, communiquer avec Séverine Garnier au 418 663-5000, poste 4766 ou par courriel à labopscsom@gmail.com.

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