Avenue Trépanier: «On dirait que des mines ont explosé»
Deux citoyennes de Charlesbourg, qui en ont ras le bol de voir l’état de la chaussée se détériorer, ont déposé une pétition dans le but de faire bouger la Ville.
Photo Métro Média – Jean-Philippe Dionne
Ann Bouchard et Marie-Claire Berger, qui résident sur la rue Trépanier, demandent aux autorités que des réparations soient effectuées pour améliorer la sécurité de tous dans le secteur. Voici la pétition adressée à M. Vincent Dufresne président de l’arrondissement de Charlesbourg, dont le journal a obtenu copie.
Photo Métro Média – Jean-Philippe Dionne
«Cher Monsieur Dufresne, l’avenue Trépanier est une petite avenue de seulement 0.4 km avec 34 résidences. Cette avenue est extrêmement détériorée. Elle présente des dangers pour la sécurité des enfants qui fréquentent l’école Maria Goretti et le parc, qui y pratiquent le vélo ou la planche à roulettes. Elle présente des dangers pour la sécurité des piétons surtout les aînés qui l’utilisent et la maison de répit Maurice Tanguay au 7175 qui accueille des jeunes handicapés, alors imaginez faire une promenade en fauteuil roulant. L’asphalte est complètement dégradé. Il est plein de fissures et de trous et de grosses bosses.
Durant l’hiver, les déneigeuses arrachent littéralement l’asphalte et les souffleuses la propulsent sur nos terrains. Nos propriétés sont dévaluées parce que cette avenue est indigne de la Capitale nationale. Nous demandons votre support pour la réfection de l’avenue Trépanier le plus tôt possible.»
Photo Métro Média – Jean-Philippe Dionne
Les instigatrices de la pétition ont obtenu la signature de la presque totalité des résidents du secteur, dont Marie Servais, professeure à l’école Marie Goretti. «Moi je trouve ça dangereux. Par exemple sur le trottoir il y a une butte. Si vous voyiez le nombre d’enfants qui prennent une débarque ici! La rue est cahoteuse. Les travaux publics ne font que boucher des trous ici et là.»
Mme Berger, qui habite sur le rue Trépanier depuis 1970, soutient qu’elle n’a jamais vu de travaux d’asphaltage depuis ce temps, alors que la Ville en a entrepris entre la 67e et 68e ce qui la choque énormément. «Cette section n’a pas besoin de réparations. Le problème c’est entre la 70e et Paul Comptois. C’est à n’y rien comprendre!»
«Moi je n’abandonnerai pas, parce que quand je pogne un morceau, je ne le lâche pas, comme un chien», conclut Mme Berger.
Photo Métro Média – Jean-Philippe Dionne