Charlesbourg

Le Patro de Charlesbourg se raconte

Pour le 65e anniversaire du Patro de Charlesbourg, célébré tout au long de 2013, le comité organisateur des festivités souhaitait lui redonner son histoire et ses archives. Celles-ci ont donc pris la forme d’une exposition permanente en cinq temps qui vient désormais habiller les murs du hall d’entrée.

Photos d’archives à l’appui, on revient d’abord sur les origines (1845-1951), alors que le «Patro Sainte-Marie», comme on l’a baptisé alors, loge dans une grange. Sa mise sur pied répond à une volonté du voisinage d’améliorer les conditions de vie du milieu, en même temps qu’à une demande des enfants d’avoir un lieu où jouer. On lui prête trois bâtisseurs relevant de la communauté des religieux de Saint-Vincent-de-Paul: le frère Charles Rousseau, le père Raymond Bernier et le curé Odilon Gauthier.

L’enthousiasme marque la période 1952-1966, qui s’amorce par un déménagement de l’organisme, un peu plus à l’ouest que l’emplacement actuel. La prière, le jeu et la musique rythment le quotidien des jeunes qui fréquentent les lieux gérés par les religieux de Saint-Vincent-de-Paul. C’est à partir de 1967 que ceux-ci s’associeront à des laïcs pour poursuivre leur mission. Sur fond de Révolution tranquille s’opèrent ainsi de grands changements qui préparent la nouvelle ère (1984-2012).

Beaucoup de premières caractérisent cette époque: premier directeur général laïc en 1984 (Michel Verret), première femme directrice générale en 1990 (Carolle Pelletier, toujours en poste), inauguration d’un nouveau bâtiment la même année, qui abrite le Patro actuel… Ce qui nous amène, en fin d’exposition, à l’aujourd’hui et au demain du Patro de Charlesbourg; fidèle à son esprit d’origine, l’organisme entend continuer d’animer un milieu de vie qui sache répondre aux nouvelles réalités et aux besoins de la communauté.

La signification du nom «patro»

Dans l’exposition, on apprend que «le nom « patro » est une abréviation de patronage dans le sens de parrainage. Les hommes des conférences de Saint-Vincent-de-Paul, de diverses professions et même des ouvriers, appelés patrons, acceptent d’aider des jeunes enfants pauvres, en leur fournissant l’habillement, la nourriture et l’instruction».

Les recherches et la conception ont été menées par Gilles Bureau, historien, frère Jacques Thibault, archiviste de la communauté des religieux de Saint-Vincent-de-Paul, et Karine Beaulieu, chargée de projets.

Membre du Groupe Québec Hebdo

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