Jacques Lantier et Jeanne Turgeon, une histoire d’amour de 70 ans
SAINT-VALENTIN. Cupidon n’a pas raté son coup lorsque Jacques Lantier a rencontré pour la première fois Jeanne Turgeon, à l’hiver 1943, durant le temps des Fêtes. Un an et demi plus tard, ils se mariaient et fondaient une grande famille qui est toujours là aujourd’hui pour souligner leurs 70 ans de vie commune.
Natif de Jonquière, M. Lantier a travaillé comme contremaître pendant 40 ans, de 1940 à 1980, à l’usine à papier Anglo Pulp de Limoilou, aujourd’hui connue sous le nom de Papiers White Birch. Plus de 800 personnes étaient à l’emploi de cette prospère entreprise à l’époque où il fréquentait sa dulcinée, secrétaire dans un bureau d’avocat.
«On s’est connu par accident. Jacques sortait avec ma sœur et pour la dépanner à Noël parce qu’elle était partie à la campagne chez mes parents à Saint-Édouard-de-Frampton, c’est là que j’ai décidé de faire une première sortie avec lui. Nos rencontres se sont poursuivies pendant 18 mois et on s’est marié par la suite. J’ai quitté mon emploi pour devenir maîtresse de maison et élever huit enfants presque toute seule parce que mon mari était très souvent parti de la maison pour participer à des activités sociales et politiques», se rappelle fort bien Mme Turgeon, âgée de 93 ans tout comme son époux.
Un homme actif
Dès qu’il était de retour à la maison après son travail, M. Lantier avait à son horaire des sorties prévues après le souper parce qu’il faisait partie de plusieurs organisations sociales comme les Chevaliers de Colomb et la Chambre de commerce, en plus de ses responsabilités de commissaire d’école, de sa passion pour les sports et les activités politiques avec les associations libérales provinciales et fédérales.
«Il y a eu de petits nuages de temps en temps, mais le soleil revient toujours», confie M. Lantier qui regarde maintenant les sports à la télévision ayant de la difficulté à marcher en raison de problèmes d’équilibre. De son côté, Mme Turgeon apprécie beaucoup la lecture de romans, les mots cachés et les mots croisés.
Une belle vie à Giffard
Le couple a convolé en justes noces, le 20 octobre 1945, à l’église de Saint-Pascal et a demeuré en logement pendant quatre ans dans cette paroisse de Québec avant d’acheter une maison à Giffard sur la rue de l’Orphelinat, aujourd’hui l’avenue du Bourg-Royal.
«Nous sommes restés là pendant 49 ans avant de déménager au Faubourg Giffard où nous demeurons depuis six ans et apprécions beaucoup notre milieu de vie. Nous avons le plaisir d’y rencontrer encore de nombreuses personnes qui ont fait partie comme nous du Club de l’âge d’or de Giffard», ajoute Mme Turgeon.
«Nos cinq enfants, quatre petits-enfants et huit arrière-petits-enfants sont notre raison de vivre. Nous avons le bonheur de les voir régulièrement parce qu’ils demeurent dans la région de Québec. La fête de la Saint-Valentin qui approche sera pour eux et pour nous une autre belle occasion de se rencontrer et de partager un bon repas et des friandises ensemble».