Réconcilier développement urbain et environnement
CONSTRUCTION. En réaction à plusieurs récents reportages et à la diffusion du documentaire Québec terre d’asphalte, Vivre en Ville fonde de grands espoirs sur la future Politique nationale d’architecture et d’aménagement (PNAAT). L’organisme espère que la démarche annoncée pour le printemps prochain mettra fin aux pratiques néfastes en matière d’aménagement du territoire.
Déjà, les travaux visant à élaborer la Stratégie nationale d’urbanisme confirment que les pratiques en vigueur au Québec favorisent des modes d’occupation coûteux. Ceux-ci ont des répercussions, tant pour les finances publiques que pour le milieu naturel.
«L’étalement urbain est une des principales causes de la dégradation de l’environnement, en particulier dans la vallée du Saint-Laurent. Il incombe au gouvernement d’inverser la tendance, en protégeant les milieux naturels et agricoles. Il faut sortir de l’ère de l’étalement et entrer dans l’ère de la consolidation urbaine. Visons l’étalement zéro», suggère Christian Savard, directeur général de Vivre en Ville.
Selon ce dernier, le leadership de l’État québécois en matière d’aménagement et d’urbanisme constitue un test crucial pour la nouvelle politique climatique du Québec. Des règles communes et des mesures transformatrices sont attendues par les décideurs aussi bien que par les promoteurs immobiliers.