Peine de 3 ans et expulsion pour Thierno-Oury Barry
TRIBUNAL. Ayant reconnu sa culpabilité pour série d’agressions sexuelles perpétrées à l’automne 2016 dans une résidence étudiante de l’Université Laval, Thierno-Oury Barry a été condamné à purger 3 ans de détention. De plus, à sa sortie de pénitencier, le jeune homme originaire de Guinée sera expulsé du pays.
(Photo TC Media – Archives)
La condamnation de l’agresseur ayant semé l’inquiétude sur le campus universitaire de Québec, il y a un an et demi, se trouve à lui faire perdre son statut privilégié d’étudiant étranger. C’est ce qui fait qu’il devra quitter une fois son temps écoulé derrière les barreaux. Sa peine de 3 ans se trouve soustraite de 4 mois de détention provisoire et bonifié de 15 jours pour un bris de condition durant sa probation.
Cette sentence approuvée par le juge Réna Émond a préalablement fait l’objet d’une entente commune entre les parties. Le procureur de la Couronne, Me Michel Bérubé, a précisé qu’elle tenait compte notamment du fait que l’accusé a reconnu sa culpabilité et qu’il sera déporté au terme de sa d��tention.
(Photo TC Media – François Cattapan)
«M. Barry sera considéré persona non grata au Canada pour le restant de ses jours. De plus, le fait qu’il ait plaidé coupable évite aux huit victimes d’avoir à témoigner et, ainsi, revivre des événements traumatisants. D’ailleurs, le dénominateur commun dans cette affaire est que chacune d’entre elles garde des craintes d’être à nouveau agressée durant son sommeil», a expliqué le procureur Bérubé.
Dossier fermé
Cette étape ultime met un terme à l’enquête portant sur une série d’agressions sexuelles survenues en octobre 2016 dans une résidence étudiante de l’Université Laval. Il n’y a pas eu d’autres accusations dans ce dossier, car bien que l’agresseur n’était pas seul le soir où les événements se sont produits, il avait été le seul à commettre des délits criminels.
Rappelons que Thierno-Oury Barry faisait face à 12 chefs d’accusation, dont introduction par effraction, agression sexuelle, ainsi qu’introduction par effraction dans le but de commettre un acte criminel. Les faits reprochés au jeune homme de 21 ans se sont déroulés en octobre 2016, au pavillon Alphonse-Marie-Parent du campus de l’Université Laval. Les victimes étaient toutes des étudiantes âgées entre 18 et 20 ans.
(TC Media)