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Pas de procès à la suite du décès du présumé meurtrier de Nathalie Piché

TRIBUNAL – La cause de Noureddine Mimouni, accusé du féminicide de Nathalie Piché survenu à Québec en juin 2021, ne connaîtra pas de dénouement. En raison de son décès confirmé en milieu carcéral, la juge Hélène Bouillon a décrété l’arrêt des procédures, mercredi, au palais de justice de Québec.

De retour à l’étape préliminaire de l’orientation en vue du procès, le dossier a été classé en l’absence du présumé meurtrier. La Couronne a déposé une preuve de décès du principal témoin dans cette affaire émise par le bureau du coroner.

Des informations circulaient depuis quelques jours au sujet de la mort en prison de Mimouni. Ce dernier aurait mis fin à ses jours le 2 septembre dernier, au centre de détention de Rimouski. Son décès a été confirmé à l’hôpital, après une vaine tentative de le maintenir en vie artificiellement.

Rappel des faits

Présumée conjointe de Mimouni, Nathalie Piché avait été retrouvée dans vie dans son logement du quartier Limoilou, au cours de la nuit du 14 au 15 juin 2021. En matinée de cette même journée, le suspect s’était livré à la centrale de police du parc Victoria. À l’époque, il faisait déjà l’objet d’accusations pour violence conjugale envers la victime. Les évènements remontaient à décembre 2020.

Comme cela se produit trop souvent, la femme âgée de 55 ans avait refusé de témoigner. L’individu âgé de 33 ans avait alors été remis en liberté sous promesse de ne pas l’importuner. Ensuite, il semble qu’ils ont à nouveau habité ensemble dans l’immeuble de la rue Duval. Malgré les 22 ans qui les séparent, ils étaient considérés comme formant un couple par leur voisinage.

Métro Média

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