Méritons-nous notre ville? Y a-t-il pire ville que Québec pour y implanter du nouveau, de la richesse ou du progrès? Dès les premières secondes de l’annonce d’un projet, il y a une levée de boucliers qui s’élève systématiquement haut et fort pour combattre tout changement qui pourrait améliorer notre ville. De véritables pleurnichards professionnels qui, avec ardeur, maîtrisent l’art de l’autoflagellation et surtout de la plainte. La grogne citoyenne clamera: non au progrès! À Québec, les gens sont littéralement éteints face au progrès mais très vigoureux dans le «contre tout»!
Les citoyens de Québec, faut-il croire, désirent aveuglement et sans culpabilité payer des taxes, des impôts et ne recevoir en retour qu’une assiette vide. Cela les rend heureux! Il y a tristement une complaisance morbide à ce niveau qui leur fait du bien. Les citoyens, ces apôtres de l’inaction, n’aiment pas améliorer et voir croître leur ville. Ils ont décidé d’arrêter le temps et la progression. Bref, ils sont plus proches du passé et de la charrette de bois que de penser à façonner le futur et dessiner un demain avant-gardiste! Ils sont nés pour un petit pain et ils y tiennent avec leurs tripes!
Ici les gens préfèrent voir les subventions, taxes et impôts prendre le chemin de l’autoroute 20 où ils seront accueillis avec le sourire tout en se frottant les mains de satisfaction. Allez citoyens de Québec, payez pour des projets qui bonifieront les autres villes et admirez encore votre belle assiette vide payée à gros prix car, triste constat, par votre très grande faute, vous ne méritez pas votre ville!
Michel Beaumont, Québec