Des hurluberlus, à la mémoire aussi poreuse qu’un filet de pêche, désirent encore que Québec devienne une ville olympique d’hiver. Ma foi, c’est une lubie passagère, je me croirais dans un mauvais festival d’humour, ou plutôt de tristesse!
À ce que je sache, nos montagnes n’ont pas poussé et la dette de la ville n’a pas du tout besoin de grossir pour seulement16 jours d’activités sportives à recevoir la visite. Beaucoup d’anciennes villes olympiques européennes portent d’importantes cicatrices financières dont les installations sportives tombent en décrépitude.
Dans cette perspective, Québec ne désire pas recevoir une autre rebuffade aux yeux du Canada et du monde. Rappelons-nous la magouille, à la fois gigantesque et honteuse, entourant la nomination de Salt Lake City! Tout cela au détriment de Québec, Sion et Östersund! Mes propos ici tentent à démontrer que si nous demeurons à l’intérieur de nos limites, le soleil brillera tout autant!
Michel Beaumont, Québec