Les Épices du Guerrier voyagent dans le désert américain
L’un des fondateurs de l’entreprise Les Épices du Guerrier et ambassadeur de la gastronomie des Premières Nations, Daniel Picard, s’est lancé un nouveau défi dans les derniers mois: emmener la cuisine en extérieur «bien plus loin que les sempiternels sandwichs». C’est ainsi que l’émission de découvertes et de cuisine en plein air La route des Épices du Guerrier est née.
C’est au côté du chef cuisinier de Québec Peter Moineau que l’homme de Wendake s’est lancé dans une chevauchée extraordinaire dans certains des endroits les plus majestueux du sud-ouest américain. «Comme ça fait deux ans qu’on se retrouve plongés dans une pandémie, on voulait absolument faire voyager les gens en leur montrant des paysages grandioses et en leur faisant découvrir des aliments inusités qu’on ne retrouve pas ici», explique M. Picard.
Depuis plusieurs années, les amateurs des Épices du Guerrier réclament des suggestions de recettes pour accompagner leurs achats. Daniel Picard avec sa vingtaine d’années d’expérience dans le domaine de la télévision a choisi d’aller encore plus loin et de montrer au public comment réaliser les recettes, plutôt que d’en énumérer les étapes.
«J’ai contacté le réalisateur avec lequel je travaille depuis très longtemps, François Bouillon, pour lui parler de l’idée. Nous sommes donc partis à trois, avec lui et Peter pour notre virée aux États-Unis et le résultat est vraiment à la hauteur de ce qu’on imaginait», confie-t-il.
Voyage grandiose
Tout au long des 10 épisodes de la première saison de La route des Épices du Guerrier, les téléspectateurs découvriront une grande variété de paysages de l’Utah, du Nevada, de la Californie et de l’Arizona. L’animateur et le chef Peter Moineau cuisinent, entre autres, dans la Vallée de la mort, au cœur du parc national de Zion, dans le Red Rock canyon tout près de Las Vegas et le long de la route 66.
À chaque emplacement, les acolytes revisitent une recette de la gastronomie d’ici en y ajoutant des accents exotiques et en mettant en valeur les produits des Épices du Guerrier. Chaque épisode débute avec une capsule informative qui sert de mise en contexte à l’endroit visité. Daniel Picard et Peter Moineau déambulent ensuite afin de trouver l’inspiration pour leur prochain plat. «Ça s’est vraiment fait naturellement. On voulait s’imprégner de l’ambiance et des paysages qui nous entouraient pour choisir les ingrédients. Par exemple, dans la Vallée de la mort, on a trouvé un formidable sirop de poire de cactus pour rehausser le classique burger de porc effiloché», raconte M. Moineau.
Il s’agissait d’un premier vrai voyage pour le chef Moineau qui œuvre dans le milieu culinaire de Québec depuis plus de 15 ans. «C’était une expérience extraordinaire, ça m’a donné la piqûre. J’ai vu des paysages complètement démesurés dont certains m’ont profondément ému.»
Redonner le sourire
Même s’il dit avoir «extrêmement bien mangé» tout au long de l’aventure américaine, Daniel Picard n’est pas rassasié. Il a la tête pleine d’idées pour les prochaines saisons de La route des Épices du Guerrier. «Le succès est vraiment au rendez-vous depuis qu’on a diffusé les premiers épisodes et on a déjà le feu vert pour poursuivre le projet. Pour la saison deux, on aimerait se rendre du côté de l’Europe.»
En tant que Huron-Wendat, l’entrepreneur de Wendake tient à offrir un peu de positif au membres de sa nation et des autres communautés du Canada. Il souhaite que la série tournée en français soit traduite en innu pour rendre hommage à l’inspiration de la culture autochtone dans l’idéation de l’émission. «Les dernières années ont été difficiles pour les communautés du Canada et j’espère que notre série va faire du bien à tous ceux qui vont la regarder», conclut Daniel Picard.
Vous pouvez retrouver les nouveaux épisodes de La route des Épices du Guerrier à chaque jeudi, sur le site Web de TéléMag.