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«Mistral Spatial»: un ovni cinématographique qui vaut le détour 

Photo: Gracieuseté H264 DISTRIBUTION

Un ovni cinématographique québécois est présenté en salle à partir de vendredi. Son nom: Mistral Spatial, premier long métrage de Marc-Antoine Lemire, qui a réalisé le court Pre-Drink

Après une rupture amoureuse, Sam (Samuel Brassard), le personnage principal du film projeté en première mondiale au Festival international du cinéma en Abitibi-Témiscamingue à l’automne, rentre à pied chez lui et, en cours de route, perd connaissance pour une raison inexpliquée.   

Il se réveille quelques heures plus tard en pleine rue.  

À la suite de cet événement, une mélodie résonne constamment dans sa tête et du sang coule parfois de son oreille droite, au point où il se demande si sa santé n’a pas été fortement affectée par sa séparation. 

Une autre hypothèse se pointe bientôt à l’horizon: et s’il avait été victime d’un enlèvement extraterrestre? 

Selon le Larousse, le mot «mistral» désigne un «vent violent, froid, turbulent et sec, qui souffle du secteur nord, sur la France méditerranéenne».  

Une proposition inusitée 

Un film québécois qui aborde la question des enlèvements extraterrestres, avouons-le, c’est assez inusité dans notre paysage cinématographique. Mistral Spatial le fait de manière plutôt réussie.  

L’une des bonnes idées du réalisateur Marc-Antoine Lemire, c’est la présence d’un thérémine, un instrument de musique qui fait très Twilight Zone et qu’on fait fonctionner grâce aux ondes. Sam tente de communiquer avec les extraterrestres grâce à ce thérémine, reproduisant la mélodie qu’il entend dans sa tête. 

Ces séquences font évidemment penser au long métrage Rencontres du troisième type. Toutefois, en entrevue avec Métro, Marc-Antoine Lemire assure ne pas avoir vu ce classique de Steven Spielberg avant le tournage de Mistral Spatial

Dans son long métrage, la rupture amoureuse sert de contexte, explique-t-il. L’objectif premier est plutôt de suivre la quête de l’inexplicable, les extraterrestres étant l’outil parfait pour aborder ce thème. 

Le film, divisé en trois actes clairement indiqués à l’écran, est d’abord plus claustrophobique, voire anxiogène, mais la dernière partie est plutôt lumineuse et franchement drôle. 

Pas besoin de tripper sur le cinéma de science-fiction pour apprécier Mistral Spatial, puisque Marc-Antoine Lemire amène les spectateur.trice.s complètement ailleurs dans le troisième acte. 

Le film met en vedette Samuel Brassard, Alex Trahan, Véronique Lafleur, Catherine-Audrey Lachapelle (que les fans de District 31 vont reconnaître, puisqu’elle incarnait Virginie Francoeur) ainsi que l’excellente actrice Marie Brassard, qu’on a pu voir récemment dans Viking de Stéphane Lafleur, un film qui flirtait lui aussi avec la science-fiction. La chanteuse Lydia Képinski joue également un petit rôle. 

Mistral Spatial, un film qui vaut vraiment le détour, est présenté au cinéma Beaubien et au cinéma du Parc à partir du 20 janvier. 

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