«Dansez!» à Québec pour gagner
SPECTACLE. La fièvre de la danse contamine actuellement le Québec tout entier. Une nouvelle compétition vient d’être lancée dans la grande région de la Capitale-Nationale: Dansez!
Photo TC Media – Geoffré Samson
Sans limitation d’âge, la compétition s’adresse aux danseurs solos ou en groupe. Leur style doit répondre à l’une des trois catégories: les danses urbaines (hip-hop, break dance et autre danse de rue), les danses artistiques (contemporain, lyrique, jazz, ballet, théâtral musical et même la claquette), ou que la danse latine et sociale (rumba, salsa…).
Jusqu’au 23 mars, les intéressés peuvent s’inscrire sur le site Dansez! L’annonce des finalistes se fera le 10 avril.
Marie-Josée Tremblay est l’une des juges. Elle se réjouit du projet. Elle précise que la compétition ne présentera pas seulement des styles à la mode.
«Ce qui m’a attirée est d’avoir cette large ouverture à une variété de danses. On pourra y présenter des genres où les danseurs et les artistes ont parfois moins la chance de s’exprimer.»
Mme Tremblay sera accompagnée de trois autres membres du jury: Katee Julien, Guilaume Legrand et Vincent Desjardins, gagnant masculin de la deuxième saison de So You Think You Can Dance Canada.
Toutes les auditions se feront par internet et seront analysées par les quatre juges.
Marie-Josée Tremblay explique que le panel est très diversifié, ce qui laissera place à des échanges constructifs. Elle avoue que la tâche de choisir risque d’être ardue, en ajoutant que la danse n’est pas seulement une série d’enchainements techniques, mais bien plus que ça.
«J’observerai les éléments techniques, la musicalité et le synchronisme. La créativité, le charisme et l’interprétation auront un poids dans le choix du jury.»
Parmi toutes les inscriptions, seulement douze numéros seront choisis pour la grande finale du 24 avril, au Palais Montcalm. Cette soirée sera animée par Jean-Philippe Wauthier.
Photo TC Media – Geoffré Samson
«La danse devient de plus en plus démocratique, elle devient grand public. C’est un art d’expression et j’envie ceux qui dansent bien. Tu vois de plus en plus de jeunes qui se joignent à des groupes de danse urbaine. Ils expriment ce qui se passe dans leur vie et au quotidien. Ça fait avancer notre société.»
L’initiative de la compétition vient de Desjardins Caisse de Québec. Le directeur général, Denis Laforest, voulait rehausser le goût de la danse dans la région de Québec et offrir aux jeunes et moins jeunes la chance de profiter d’une vraie expérience de scène, avec un encadrement professionnel.
«Éventuellement, certains d’entre eux seront appelés pour des compétitions à l’extérieur et on veut les propulser vers ces nouveaux défis.»
Des danseurs de la région de Québec ont fait une prestation lors de la conférence. Orélie Genest-Lacroix était l’une du groupe. Elle croit que faire une audition par vidéo est une excellente idée.
Photo TC Media – Geoffré Samson
«Nous sommes évalués sur le moment présent lors d’une compétition. Devoir nous présenter en 2 min 30 sec est une occasion de montrer toutes nos facettes.»
La jeune danseuse de 18 ans danse depuis plus de treize ans et enseigne à l’Académie de Danse de la Capitale. Orélie et sa troupe tenteront aussi leur chance pour la compétition.
En terminant, les participants doivent résider dans la grande région de Québec, y compris Chaudière-Appalaches, Portneuf jusque dans Charlevoix. Des prix totalisant 4 500$ seront remis aux première et deuxième places de chacune des catégories.