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Francine Trudel: inspirée par la lumière

VERRE. Les couleurs, les textures et, surtout, la lumière: tels sont les ingrédients de base de Francine Trudel pour transformer le verre en œuvre d’art.

Francine Trudel veut transformer le verre en oeuvre d’art

(Photo TC Media – Prisca Benoit)

Les œuvres de Francine Trudel sont créés à partir d’une superposition de couches de verre de toutes les couleurs.

(Photo TC Media – Prisca Benoit)

Depuis 20 ans, cette résidente de L’Ange-Gardien se passionne pour le vitrail et la fusion, deux disciplines qui travaillent le verre. «J’aime travailler la matière, la taponner, dit-elle en riant. J’aime la texture et le relief qu’on peut donner à la matière.» Bien que la nature et la végétation soient ses principales sources d’inspiration, elle cherche de plus en plus à aller vers l’abstrait.

La passion pour le verre de Francine Trudel a trouvé ses origines dans son enfance, alors que sa famille et elle fréquentaient l’église. «J’ai toujours aimé la lumière qui passe à travers le verre, confie-t-elle. C’est apaisant et relaxant.» Lorsque ses enfants étaient encore tout-petits, elle a profité de ce moment de pause professionnelle pour suivre ses premiers cours de vitrail.

L’artiste s’est intéressée d’abord au vitrail avant de se lancer dans le verre fusion.

(Photo TC Media – Prisca Benoit)

«Je me suis installée un petit atelier chez moi, puis je me suis mise à fabriquer de petits objets pour le plaisir et pour offrir à des proches», raconte-t-elle. Ce qui a commencé par un simple loisir a continué de grandir pour devenir peu à peu une véritable passion. «J’ai rencontré la propriétaire de la Paruline, à L’Ange-Gardien, qui m’a proposé de lui fabriquer quelques objets pour sa boutique estivale qui venait tout juste d’ouvrir.» Son passe-temps venait de prendre un nouveau tournant.

Les événements se sont enchaînés, et lui ont permis de développer aussi bien son art que sa clientèle. Elle a notamment participé à des salons de Noël à Sainte-Anne-de-Beaupré, ainsi qu’au symposium Arts et Reflets de Château-Richer. Elle a également exposé son travail dans une galerie collective de la rue Saint-Paul à Québec qui lui a permis de vendre des pièces à des visiteurs de partout dans le monde. «Les touristes sont sensibles à admirer l’art local», remarque-t-elle.

Double vie

Son univers artistique évolue en parallèle à son autre carrière dans le milieu de l’analyse financière. «Je ne serais pas capable d’être à plein temps dans mon vitrail, croit-elle. Pour créer, il faut que ce soit spontané, que ça vienne de l’intérieur.» Reproduire ses œuvres une multitude de fois et courir les salons ne lui dit rien, d’autant plus qu’il est difficile de transporter le verre en raison de sa fragilité.

Son côté plus cartésien et terre-à-terre convient parfaitement à la discipline qu’elle pratique, étant donné que les calculs et les essais font partie de son quotidien. «Tout est une question de formules chimiques et de températures, explique-t-elle. Il faut apprendre à composer avec toutes ces variables.» Calepin et crayon ne sont donc jamais bien loin pour s’assurer de réussir l’œuvre dont elle a tant rêvé.

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