Richard Carrier, un passionné de l’art figuratif
Richard Carrier se définit plus comme un dessinateur que comme un peintre. Celui qui joue avec le crayon depuis son enfance a une attirance toute particulière pour le portrait et le modèle vivant. Rencontre avec l’artiste dans son atelier situé à Limoilou.
L’atelier de Richard Carrier se situe légèrement en arrière de son domicile. De multiples dessins, au crayon de bois ou à la sanguine, mais aussi des sérigraphies, des paysages ornent les murs de cette pièce. Technicien chez Materia, centre de diffusion en métiers d’art, «je viens dans mon atelier dès que j’ai du temps libre.»
Quelques étagères, une table, un chevalet, cet endroit laisse toute la place à la création artistique. D’ailleurs dans l’entrée, l’artiste a posé, sur une table, un buste en plâtre. «Les moulages me permettent d’améliorer mes techniques en étudiant notamment les ombres et les lumières», explique celui qui admire les artistes du XIXe siècle et notamment le figuratif traditionnel.
De la photo au modèle vivant
«J’ai toujours dessiné, enfin du plus loin que je me souvienne», explique ce jeune quinquagénaire. Pendant une vingtaine d’années, Richard Carrier a dessiné d’après photo.
Puis voilà cinq ans, il a l’occasion de participer à des ateliers de portraits avec des modèles vivants. «Ça m’avait toujours intéressé, je voulais améliorer ma technique. Je rencontrais des difficultés dans l’ambiance de mes dessins. Cet atelier a permis d’apporter de la solidité à mes dessins. J’ai beaucoup appris en échangeant et en travaillant avec d’autres artistes», confie-t-il.
Il affectionne tout particulièrement le portrait sans pour délaisser les paysages, les natures mortes ou les croquis. «Dans le portrait, j’aime la difficulté. La figure humaine est toujours différente et complexe au niveau de la géométrie. Par exemple, rendre l’âge d’un enfant est difficile. Les traits du visage d’un enfant demandent alors plus d’attention par rapport à un visage avec beaucoup de caractères», raconte-t-il les yeux rivés sur des portraits accrochés aux murs.
Soucieux du détail, il passe ainsi de longues heures dans son atelier. Il peut passer de quelques heures à plus de 50 heures, suivant le thème abordé, pour réaliser un dessin. Et en fin de journée, Richard Carrier est reparti dans son antre, crayon au bout des doigts, pour poursuivre une œuvre.
Informations au http://picasaweb.google.com/102693660376250098534 ou par courriel à carrier.richard@hotmail.com ou au 418 627-8783. Richard Carrier offre des cours de dessins privés et propose des visites de son atelier de Limoilou.
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