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Jacques Duval: le coeur à la danse

La plus grande école de danse au Canada, Le Centre Jacques Duval, déménage ses pénates sur le territoire de L’Actuel. Après 45 années dans le domaine, Jacques Duval se relance en piste pour quelques pas encore.

«Ça faisait plusieurs années que nos locaux étaient devenus dysfonctionnels sur de la Concorde, explique Jacques Duval. J’ai fait l’acquisition de la bâtisse du 4141 de l’Auvergne au coin de L’Ormière. Nous conservons la même superficie, mais nous bénéficions maintenant de deux étages avec six salles d’une longueur de 75 à 85 pieds ce qui est parfait pour les cours de danse».

24 500 p.c. à danser. La plus grande école de danse au Canada. À titre comparatif, la plus grande école de danse de Montréal compte 14 000 p.c.. M. Duval a investi 1M300 000$ dans cette nouvelle aventure; ce qui permettra de conserver les 26 emplois permanents.

Les salles serviront à 75 % pour les cours de danse et à 25 % pour des réceptions de toutes sortes. Aux traditionnels cours de danse sociale, en ligne et country s’ajoutent maintenant la danse latine, le tango argentin, le baladi, le hip-hop, pour les plus jeunes, et la très populaire danse-santé, une création de M. Duval lui-même, pour les ainés. Le nouvel emplacement comporte aussi une section agence de voyages. «Les gens ne le savent pas toujours, mais ça fait 40 ans cette année que je suis dans le voyage aussi», explique M. Duval.

Est-ce qu’il craignait de quitter son château fort de la rue de la Concorde? «

Non, L’école Jacques Duval c’est maintenant une institution régionale. Ce n’est plus juste local. Les clients viennent de partout dans la région: de Baie-Saint-Paul à Donnacona, de la Beauce à Sainte-Catherine de la Jacques-Cartier. Nos locaux sont maintenant plus centraux», estime-t-il.

Les 50 à 60 groupes hebdomadaires attirent jusqu’à 2500 élèves. Parfois, jusqu’à cinq cours sont donnés en même temps. «Je tiens la plus grande agence de rencontre à Québec», claironne-t-il. La clé de son succès? «Dès le départ, j’ai mis en place le paiement à la leçon. Les clients ne signent pas de contrat; ils paient un cours à la fois. Ça nous force à être professionnels, à offrir un service impeccable en tout temps, sans quoi, les clients ne reviendraient pas», calcule M. Duval.

Monsieur Duval estime toutefois qu’il pourrait faire mieux encore si la Ville de Québec ne jouait pas dans ses plates-bandes. «La Ville subventionne des cours de danse alors qu’il y a des entreprises qui donnent ce service. La Ville casse le marché en offrant à perte des cours souvent de moindres qualités par des gens qui ne sont pas toujours des professionnels. Souvent ces cours brisent l’élan – en les décevant – de ceux qui en sont à leurs premiers pas. Je ne veux pas être subventionné, je souhaite seulement que la Ville cesse, avec mes taxes, de me faire une concurrence déloyale», s’insurge-t-il.

Les cours débutent le 2 septembre. L’entreprise tiendra portes ouvertes le 30 et 31 août prochain de midi à 17h.

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