Grand bal traditionnel sur fond électro à Loretteville
HAUTE-SAINT-CHARLES. De la musique traditionnelle sur fond électronique. C’est la fusion que proposent les Chauffeurs à pieds, le DJ Millimetrik et l’artiste Olivier Soucy. Et qui dit bal, dit danse…
De l’Électro-Trad, c’est quoi au juste? Des chansons à répondre, mais au lieu d’accompagnements traditionnels, les artistes pianotent sur des consoles et des ordinateurs, décrit Olivier Soucy. (Photo gracieuseté)
Les sets carrés et gigues seront donc à l’honneur. «Mais pas besoin de savoir danser!», commente Philippe Guay, vice-président du Centre de valorisation du patrimoine vivant (CVPV).
Le «câlleur» Jean-François Berthiaume et des danseurs du seront de la partie mener la danse dans les règles de l’art. «Le fait d’avoir gens dans le public pour guider, c’est facilitant», note M. Guay.
De l’Électro-Trad, c’est quoi au juste? «Des chansons à répondre: des
reel, des gigues», décrit Olivier Soucy, mais au lieu d’accompagnements traditionnels, les artistes comme lui pianotent sur des consoles et des ordinateurs.
«Les deux styles de musique réunis ensemble font qu’on n’a pas besoin de s’intéresser à l’un ou à l’autre. C’est un mélange rassembleur», tranche l’artiste, qui sera le trait d’union entre les musiciens traditionnels les Chauffeurs à pieds et le DJ Millimetrik.
Nouveau projet
Québec a eu sa première dose d’Électro-Trad à l’occasion des célébrations du 350e anniversaire de Charlesbourg.
La soirée de samedi est présentée cette fois en version «longue»: trois heures de danse et de musique pour les jeunes et les moins jeunes. «Le but est de faire danser et de faire découvrir la musique traditionnelle à un maximum de gens», commente M. Guay. «Le plaisir est assuré!», complète Olivier Soucy.
«À chaque fois qu’on fait le projet, les gens sont curieux, même plus que curieux, constate l’artiste. Les gens aiment l’idée et en veulent plus.»
Le Centre de valorisation du patrimoine vivant attend les curieux par centaines ce samedi, à l’édifice Denis-Giguère de la rue Racine, dans le secteur Loretteville.
Québec Hebdo