Le passeport vaccinal continue de coûter de l’argent au gouvernement
Malgré l’absence d’obligation de présenter une preuve de vaccination pour accéder à de nombreux lieux publics, le passeport vaccinal continue de coûter de l’argent aux contribuables.
Une somme de 5,2M$, avancée par Québec et défrayée par Ottawa, servira à maintenir « l’utilisation de licences et le support et l’hébergement des données » pour douze mois supplémentaires, a confirmé à Métro le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS).
L’application VaxiCode est ainsi toujours en vigueur et permet aux Québécois vaccinés contre la COVID-19 de voyager dans des provinces, territoires ou pays demandant une preuve vaccinale.
Or, une entente entre Ottawa et Québec garantit que cette dernière doit déployer un passeport vaccinal tant que d’autres provinces, territoires ou pays le demanderont. « Il s’agit d’une demande du gouvernement fédéral », précise le MSSS.
Par exemple, il est nécessaire d’avoir reçu deux doses d’un vaccin anti-COVID pour entrer par les airs – mais pas par la terre – aux États-Unis, l’unique voisin du Canada, et ce, y compris pour une correspondance.
Pour voyager à l’intérieur du Canada, par train ou par avion, une preuve vaccinale n’est plus nécessaire.
Québec fait affaire avec l’entreprise Akinox pour son passeport vaccinal. « Le contrat avec le fournisseur Akinox est sur une base annuelle et, au terme de la présente année de contrat, il sera déterminé si celui-ci doit être renouvelé pour une année supplémentaire », explique le MSSS.