Le PQ fait de la politique migratoire à la Trump, selon le PLQ
Le chef intérimaire du Parti libéral du Québec (PLQ), Marc Tanguay, affirme que la «politique de déportation» du Parti québécois (PQ) ressemble à celle mise en place par l’ancien président américain Donald Trump.
Marc Tanguay fait ainsi référence aux propos avancés par son homologue péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, quelques minutes avant lui concernant la compétence de la Sûreté du Québec de bloquer le passage illégal de migrants à travers la frontière canadienne par le chemin Roxham.
Une fois fermé, «le chemin Roxham devient une enclave gérée par le fédéral et les donateurs du Parti libéral du Canada, mais il devient inutilisable, parce qu’on a compétence en matière de chemin, a affirmé M. St-Pierre Plamondon. Le chemin Roxham, c’est une route, donc un moment donné, ça devient de compétence provinciale».
Une « politique de déportation » assimilée à un mur
Après s’être positionné contre la fermeture du chemin Roxham, Marc Tanguay a fortement décrié les pistes de solutions discutées par le chef souverainiste pour empêcher l’entrée illégale de demandeurs d’asile au Canada depuis les États-Unis.
« Je trouve ça assez difficile à accepter qu’un parti politique, comme le Parti québécois, dise qu’on ferme le chemin Roxham. On va faire quoi? Envoyer la SQ? Arrêter les gens? Les prendre, les remettre dans l’autobus? Et où va-t-on les envoyer? Ça n’a pas de bon sens. Est-ce que le PQ s’ennuie de Donald Trump quand il voulait bâtir des murs? », s’est-il exclamé.
Bien qu’un journaliste présent ait rappelé au politicien libéral que PSPP n’avait jamais invoqué la construction de mur lors du point de presse, M. Tanguay a fait valoir qu’il s’agissait de sa « propre analogie ».
« Le Parti québécois, quand il dit qu’on va les empêcher de passer, pratiquement, il dit qu’on va faire un mur. Quand on vous dit “vous ne passez plus” et qu’on vous arrête et qu’on vous déporte, pour moi, c’est l’équivalent de mettre un mur ».